La réduction de 7 millions de tonnes d'émissions de carbone réalisée par la Côte d'Ivoire est la preuve tangible de son engagement en faveur de la conservation environnementale et du développement durable.
Les fonds reçus bénéficieront directement aux communautés locales et aux acteurs de la conservation des forêts, qui ont joué un rôle clé dans cette réduction. Ces communautés ont été actives dans la réhabilitation des forêts dégradées, la plantation de cultures et d'arbres, et la préservation des forêts existantes. Cet effort collectif et communautaire a permis de créer un impact environnemental positif et durable.
Ce premier paiement fait partie d'un accord plus large visant à atteindre une réduction totale de 10 millions de tonnes d'émissions de carbone, pour une valeur globale de 30 milliards de F CFA. La vérification des réductions d'émissions par un tiers indépendant assure la crédibilité et la transparence du processus, garantissant ainsi que les fonds seront distribués conformément à un plan de partage des bénéfices rigoureux. Ce plan, élaboré de manière consultative et participative, vise à récompenser équitablement ceux qui ont contribué à la réduction des émissions entre le 30 octobre 2020 et le 31 décembre 2021.
La directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, Marie-Chantal Uwanyiligira, a salué cette réussite en soulignant l'importance de la coopération internationale et des mécanismes financiers dans le renforcement des pratiques environnementales durables. Elle a également encouragé la communauté internationale à soutenir davantage les efforts de la Côte d'Ivoire, en particulier dans ses initiatives d'adaptation climatique, pour accélérer les progrès vers un avenir plus durable.
Le programme de réduction des émissions de la Côte d'Ivoire cible spécifiquement cinq régions administratives de la ceinture du cacao, une zone soumise à un stress environnemental intense. S'étendant sur environ 4,69 millions d'hectares, y compris le parc national de Taï, une réserve de biosphère de l'UNESCO, ce programme vise à réduire les émissions de CO2 de 30 millions de tonnes sur une période de cinq ans. En mettant l'accent sur les pratiques de gestion durable des terres, la Côte d'Ivoire illustre son approche stratégique pour lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts, tout en renforçant le stockage du carbone grâce au reboisement et à l'agroforesterie.
Avec cette initiative, la Côte d'Ivoire devient le quatrième pays africain, après le Mozambique, le Ghana et Madagascar, à recevoir un paiement du FCPF basé sur des résultats vérifiés. Ce succès reflète l'engagement indéfectible du pays envers une gestion environnementale responsable et la prospérité partagée, tout en ouvrant la voie à un développement durable pour l'ensemble du continent africain et au-delà.
Le Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) est un partenariat mondial qui réunit divers acteurs pour réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement. Depuis sa création en 2008, le FCPF a collaboré avec 47 pays en développement et 17 bailleurs de fonds, totalisant des engagements de 1,3 milliard de dollars.
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