"Nous nous sommes imposés de toucher 40 millions de bénéficiaires chaque année d’ici 2030 en augmentant leur revenu d’au moins 20%", a déclaré M. Hien, lors de cette rencontre d’échange axée sur les initiatives, l’impact et les challenges du FIDA.
Le directeur régional du FIDA, a expliqué que 240 millions de dollars seront investis en Côte d’Ivoire, toujours dans le secteur du vivrier, avec un accent sur le riz, la volaille et l’aquaculture.
Selon lui, le FIDA a pour objectif de donner assistance technique et financière aux petits producteurs en vue de développer leur productivité agricole et renforcer le marché. Relevant que l’organisation opère dans "les zones pauvres, vulnérables et reculées" des 24 pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale qui en sont membres.
Il a précisé que la structure met en place des crédits avec différentes modalités, ce qui implique le fait qu’il s’assure du retour de chaque investissement.
Hien Bernard a, en outre, mis en lumière le projet inclusif permettant aux jeunes et aux femmes en milieu rural de bénéficier de ces investissements.
Pour lui, la pauvreté, l’instabilité socio-politique et le changement climatique constituent des défis majeurs dans cette région. Par ailleurs, ceux-ci les amèneront à améliorer les investissements dans le secteur privé et agricole, et à définir des politiques pour créer l’impact recherché.
En 2023, près de 11 millions de petits producteurs ont été impactés dans la région Afrique de l’Ouest et Centrale.
Il faut noter que depuis 1980, il y a environ 640.000 ménages qui ont été atteints en Côte d’Ivoire par les interventions du FIDA.
Ces échanges interviennent en prélude à la cérémonie d’inauguration du bureau régional du Fonds international des Nations Unies pour le développement agricole (FIDA), offert par l’État ivoirien à Abidjan. Ce bureau était précédemment basé à Rome en Italie.
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