FINEGED 2024 : les journalistes invités à s’approprier le mécanisme et comprendre la problématique de l’accès à l’eau

Publié le 30 juin 2024 à 17:00

  • FINEGED 2024 : les journalistes invités à s’approprier le mécanisme et comprendre la problématique de l’accès à l’eau

A l’occasion de la 1ère édition du Forum international de l’Eau et de Gestion de Déchets (FINEGED) 2024, les journalistes ont été invités le jeudi 27 juin, à s’approprier le mécanisme et comprendre la problématique de l’accès à l’eau et de la gestion des déchets pour un meilleur traitement de l’information. Selon Solange Aralamon, commissaire général du forum, le but est de donner les moyens aux acteurs des médias, pour sensibiliser les populations autour de ces questions.

Placé autour du thème central « Gestion de l’eau et des déchets en Côte d’Ivoire : apport des médias pour une meilleure prise en charge », ce forum arrive pour faire comprendre aux populations, la réactivité dans les actions à poser face à la protection de l’environnement.

« L’implication des médias dans la gestion de l’eau et des déchets en Côte d’Ivoire, est cruciale à plusieurs niveaux. En tant que journalistes et professionnels des médias, nous sommes les premiers acteurs de sensibilisation », a déclaré Solange Aralamon.

Selon elle, les différentes productions radio, télévision et presse peuvent contribuer à éduquer la population sur l’importance de la gestion efficace de l’eau et des déchets. Aussi, elle insiste sur la vulgarisation des actions par les autorités locales et des entreprises qui interviennent, en mettant des initiatives réussies.

Cette édition a permis des panels sous plusieurs sous-thèmes dont « la gestion des ressources en eau ; état les lieux ». Lors des échanges, Olivier Gosso, directeur exécutif de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA), a soutenu que la Côte d’Ivoire dispose d’importantes ressources en eau, en plus des souterraines très compétitives.

Il a également expliqué que le changement climatique a une grande influence sur l’approvisionnement en eau. Selon lui, la sur-urbanisation qui n’avait pas prévu d’installations pour un surnombre de personnes, l’occupation des bassins d’orages, la déforestation, sans oublier les mauvaises pratiques industrielles qui déversent les eaux usagées directement dans la nature.

« L’eau, c’est la vie. L’assainissement, c’est la dignité. Une mauvaise gestion de ces deux entités peut se retrouver dans nos assiettes, agissant sur notre santé », a-t-il dit.

En outre, Solange Aralamon, présidente du Réseau des journalistes pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement (WASH-JNC) s’est réjouie de la tenue de ce premier forum international, qui se veut être la plateforme unique où les principaux décideurs et les journalistes peuvent collaborer et progresser à long terme. Et ce, sur les défis mondiaux et nationaux liés à l’eau et à la gestion des déchets.