"Nous comptons sur vous pour que vous nous aidiez à amener nos frères et sœurs à être conscients que tout ce qu’on jette dans la rue se retourne dans la lagune en cas de pluie. Cela ne nous arrange pas. Et c’est là la bataille que nous sommes venus mener, et très rapidement, nous allons prendre nos responsabilités", a déclaré Beugré Mambé face à la presse.
Il a assuré que des dispositifs seront mis en place pour apporter des solutions concrètes aux problèmes identifiés. "L’année dernière nous avons visité la lagune avec un point d’alerte. Mais cette fois, nous en avons plusieurs. Le point d’alerte de l’année dernière a été indiqué, puisque bientôt on va prendre des décisions très fermes concernant ce point d’alerte", a-t-il indiqué.
Beugré Mambé a relevé que le premier point d’alerte concerne l’ensablement des exutoires, c’est-à-dire l’endroit où toutes les eaux pluviales et les eaux d’assainissement tombent dans la lagune. Le deuxième concerne la transformation de la lagune du point de vue de sa composition chimique à proximité de ces exutoires.
Selon lui, le troisième point d’alerte identifié est le canal d’Anoumambo qui était ensablé, envahis par des détritus sur à peu près cinq ou six mètres et qui a créé beaucoup de désagréments. Un autre point d’alerte est celui des extractions de sable qui préoccupe tandis que le cinquième est attribué à tous les exutoires qui sortent de la commune du Plateau jusqu’à la baie de Cocody.
"A ces endroits-là, nous avons identifié les points d’attache, les solutions qu’il faut apporter pour que la lagune soit le moins polluée possible. A tous ces points d’alerte, nous avons des réponses. Les études qui ont été déjà engagées feront l’objet de synthèses pour que, assez rapidement, les solutions soient trouvées", a assuré le Premier ministre.
Beugré Mambé a toutefois estimé que, les meilleures solutions sont celles qui vont conduire à rendre à la lagune toute sa force, du point de vue des activités ludiques et du point de vue de la préservation de la biodiversité dans le domaine de la faune et la flore aquatique.
"C’est cela le véritable enjeu. Avec les ministres techniques, ainsi que le ministre des Transports, avec les spécialistes, nous allons faire des réunions de synthèses pour que, rapidement, la lagune soit rendue à elle-même", a conclu le Premier ministre.
La lagune Ebrié, un écosystème vital d’Abidjan, est confrontée à des défis environnementaux pressants. Le système lagunaire Ébrié s’étend sur une superficie de 566 km2 et comprend la lagune Ébrié (523 km2), les lagunes Aghien et Potou (43 km2) et la lagune Ouladine, située en périphérie de Grand-Bassam.
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