Le 10 février, à Affienou, un village du Sud-Comoé, un homme attire l'attention. Il évite les regards, marche vite, semble nerveux. Rapidement, les habitants font le lien avec le signalement diffusé. Les gendarmes de Maféré sont alertés et interviennent sans tarder. M.B.B tente de fuir, mais il est vite immobilisé et arrêté.

Interpellé et placé en garde à vue, le suspect est remis aux agents de la police criminelle d'Aboisso. Le 11 février, il est transféré à Abidjan, Il devra répondre de ses actes devant la justice.

Dans les jours qui ont suivis l’incident, des interrogations émergent au sein du quartier. La victime, blessée au cou, est prise en charge par les secours et reçoit des soins pour stabiliser son état. Pendant que les témoignages se succèdent, certains évoquant un départ précipité du suspect hors d'Abidjan, d'autres assurent qu'il se cache non loin du lieu du drame.  L'incident suscite vite des réactions et soulève des questions sur la sécurité et la prévention des actes de violence conjugale, car d'après les premiers éléments de l'enquête, la victime a annoncé son intention de mettre fin à leur relation, une décision que l'agresseur n'a pas acceptée.

Bien que la rapidité de l'intervention des forces de l'ordre ait permis d'éviter une fuite prolongée, la sécurité des citoyens reste une préoccupation majeure. La réactivité des habitants et l'efficacité des forces de l'ordre ont été déterminantes dans cette affaire. Toutefois, ces actes de violence interrogent sur la prévention et l'accompagnement des victimes. L'attente est maintenant tournée vers la justice, qui doit examiner cette affaire. La victime, quant à elle, doit bénéficier de l'aide nécessaire pour surmonter cette épreuve.