C'était en présence de plusieurs Chefs d'État dont le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo, le Président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, et la Présidente de l'Éthiopie, Salhe-Work Zewde. Y ont également pris part des Chefs de Gouvernement, dont le Premiers Ministres de la Côte d'Ivoire, Patrick Achi, et du Cap-Vert, Ulisses Correia e Silva. La ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, le Président du groupe de la Banque africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, et de nombreux investisseurs étaient également présents.
''Il est nécessaire de renforcer la résilience économique de nos pays, notamment aux chocs extérieurs et d'assurer notre souveraineté économique et alimentaire. Dans cette perspective, le secteur privé, socle de la croissance en Afrique, a un rôle primordial à jouer. Je voudrais inviter les opérateurs privés à saisir les opportunités d'investissement qu'offrent les pays d'Afrique'', a exhorté Tiémoko Meyliet Koné.
Pour y parvenir, a expliqué le Vice-président ivoirien, il devient urgent de mobiliser des investissements importants et structurants, tenant compte des enjeux environnementaux dans l'agriculture, l'agro-industrie, le développement industriel, les infrastructures et le capital humain.
Il convient également, a-t-il dit, d'accroître le commerce intra-africain, à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) qui offre de grandes opportunités avec une population qui atteindra 2,4 milliards d'habitants d'ici à 2050.
Pour lui, la présence de tous ces Chefs d'État et de Gouvernement prouve la détermination des pays à créer, ensemble, un environnement économique favorable à la réalisation des investissements nécessaires pouvant accélérer la transformation du continent africain.
En ce qui concerne la Côte d'Ivoire, selon le Vice-Président, le Plan national de Développement (PND) 2021-2025 est une opportunité car il prévoit la mobilisation d'environ 105 milliards de dollars américains dont les 3/4 sont attendus du secteur privé.
Il a dit espérer que, si les deux premières éditions de l'AIF ont permis de réaliser des transactions d'investissement respectivement de 46,9 milliards de dollars US et 67,5 milliards de dollars US, cette édition pourra franchir les 100 milliards de dollars US.
Pour le président de la BAD, investir en Afrique aujourd'hui permettra de tirer des profits demain.
Il a ajouté qu'une attention particulière sera accordée aux femmes investisseurs qui présenteront leurs projets au cours de ce forum.
Placée cette année sous le thème « Investir durablement pour renforcer la résilience économique », l’AIF a pour objectifs de réduire les coûts d'intermédiation et d'accroître les engagements actifs et productifs entre les gouvernements africains et le secteur privé.
L’AIF, qui se tient du 02 au 4 novembre, offre également aux investisseurs un accès à une plateforme structurée proposant des transactions bancables et sans risque.
Des Salles de transactions, la Galerie du marché qui offrira des opportunités de réseautage axés sur l'investissement et des réunions d’entreprise à entreprise (B2B) seront organisées sous forme de réunions bilatérales inter-entreprises entre les investisseurs et les porteurs de projets.
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