Le diplome a été remis par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire ( CCI-CI), Touré Faman, parrain de la promotion.

La formation de cette première cohorte, composée de neuf impétrants, s’inscrit dans le cadre global  de la quête d’un système judiciaire performant. Selon M. Touré, la place de l’arbitrage dans le monde des affaires est largement partagé par la CCI-CI qui milite en faveur de l’arbitrage et de la médiation dans le système économique ivoirien.

Ces deux modes alternatifs de la justice classique sont plus efficaces et plus flexibles dans le règlement des différends, dans un contexte où l’ économie continue de faire des bons qualitatifs offrant aux investisseurs nationaux et étrangers plus d’opportunités d’affaires.

« Nous ne pouvons qu’encourager cette formation d’arbitres professionnels pour une prise en charge éfficiente des litiges futurs qui pourraient naître dans les contrats commerciaux », a souligné le président de la CCI-CI.

Il a ainsi recommandé à ses filleuls de rassurer les justiciables dans l’exercice de leur mission, notamment en développant les aptitudes qui permettront aux différentes parties en conflits qui choisissent l’arbitrage pour trancher leurs litiges. Il leur a demandé également de cultiver les valeurs d’intégrité, probité et d’impartialité.

Le directeur du CERFOPMAN, Michel Tchicaya, a félicité les récipiendaires et les a exhortés au perfectionnement pour une carrière prospère.

L’arbitrage est un mode alternatif de règlement des litiges par lequel deux ou plusieurs parties décident de soumettre un différend à naître ou né entre elles à un tribunal composé de personnes de leur choix. La Cour d’arbitrage de Côte d’Ivoire (CACI) est un centre de règlement des litiges, à caractère national et international à but non lucratif, créé au sein de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire.