La Covid-19 met l’économie du football à mal

Publié le 17 déc. 2020 à 15:18 Modifié le 30 sept. 2022 à 10:02

  • La Covid-19 met l’économie du football à mal

La crise sanitaire dû à la maladie à coronavirus a fragilisé plusieurs secteurs d’activités et principalement le football. L’impact de la Covid-19 se traduit sur l’économie du football par l’absence du public dans les tribunes, la réduction drastique des droits de Télé, des baisses temporaires de salaire, des chômages partiels, des licenciements de personnel… Les finances du foot voient rouge.

La crise sanitaire dû à la maladie à coronavirus a fragilisé plusieurs secteurs d’activités et principalement le football. L’impact de la Covid-19 se traduit sur l’économie du football par l’absence du public dans les tribunes, la réduction drastique des droits de Télé, des baisses temporaires de salaire, des chômages partiels, des licenciements de personnel… Les finances du foot voient rouge. Avec plusieurs milliards de manque à gagner pour l’ensemble de ce secteur en 2020, les perspectives pour l’an 2021 semblent être inquiétantes.


En effet, le monde du football aurait dû naviguer sur des chiffres record en cette année 2020 au vue des différents objectifs qui étaient assignés. Le coronavirus a bouleversé négativement le dynamisme des finances du football surtout les recettes de billetteries et de publicités. Les matchs se jouant à huis clos une première dans un temps de paix. Arrêts des championnats pendant plusieurs mois, les clubs se retrouvent aujourd’hui sans véritables rentrées d’argent dans le souci de respecter les mesures barrières fixées par les différentes autorités de chaque de pays.


Pour des pays moins forts financièrement ou en matière d’infrastructures, comme la Côte d’Ivoire ou encore l’Indonésie, les joueurs se retrouvent généralement sans ressources depuis l’arrêt de leur championnat respectif.

Cette situation a dès-lors fait prendre de grandes décisions à certains clubs, qui n’ont pas pu supporter toutes leurs charges. Rappelons-nous des cas comme Arsenal qui avait viré leur célèbre mascotte en forme de dinosaure qui a heureusement gardé son poste suite à un élan de solidarité lancé sur internet et l’apport de Mesut Özil, milieu de terrain des Gurnners ou encore le grand FC Barcelone qui a réduit les salaires de 122 millions d’euros pour cette saison, soit plus de 75 milliards de FCFA et ajourné de trois ans le paiement des bonus.


Face à toutes ces difficultés, l’UEFA a promis subventionner plus de 150 associations nationales avec un plan de 1,5 milliard de dollars.

Par ailleurs, les grands noms du football sont touchés par cette pandémie, qu’adviendra-t-il alors pour les clubs à "petits budgets" ?

Le regard est dès lors tournés vers les fédérations de tutelles, l’UEFA et la mère de toutes la FIFA pour sortir la tête de cette noyade universelle.