Le délai accordé à Rome pour définir plus précisément le nombre de spectateurs qui pourraient assister en juin aux matches de l'Euro de football au Stadio Olimpico est trop court, a jugé lundi le principal conseiller scientifique du gouvernement italien.
Rome, l'une des douze villes censées accueillir l'Euro (11 juin-11 juillet), dont le match d'ouverture, fait partie des quatre sites menacés de perdre leurs rencontres. Comme Munich, Bilbao et Dublin, la capitale italienne a "jusqu'au 19 avril pour fournir" à l'UEFA "des informations supplémentaires" sur ses plans pour accueillir des spectateurs.
"Il serait souhaitable que l'UEFA accorde un peu plus de temps parce qu'il est difficile de faire une prévision sur un événement qui aura lieu dans deux mois" et pour faire les "évaluations sur le pourcentage de spectateurs et les protocoles", a estimé sur la RAI Franco Locatelli, le conseiller scientifique du gouvernement.
"Si on pouvait arriver aux premiers jours de mai, ce serait plus faisable de faire une prévision plus en cohérence avec l'évolution épidémiologique", a ajouté le coordinateur du comité technique et scientifique (CTS).
Pour autant, "tous les efforts seront faits pour permettre de conserver le match d'ouverture comme les trois autres rencontres", a-t-il assuré.
Le gouvernement italien a donné le 6 avril son feu vert à la présence de spectateurs, mais la venue effective du public reste conditionnée à la mise en place d'un protocole par le comité scientifique.
Le président de la Fédération italienne Gabriele Gravina plaide pour une ouverture à 30% du stadio Olimpico, soit quelque 20.000 spectateurs.
L'Olimpico doit accueillir les trois matches de l'Italie au 1er tour, dont le match d'ouverture le 11 juin contre la Turquie, ainsi qu'un quart de finale.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS