Sept sélections européennes ont annoncé lundi qu'elles renonçaient à faire porter à leur capitaine un brassard à bandes colorées en faveur de l'inclusion, une opération baptisée "One Love" abandonnée par les Bleus dès la semaine passée.
"La Fifa organise la compétition, définit un cadre, des règles. Nous, joueurs, ce qu'on nous demande, c'est de jouer au football, de représenter au mieux nos pays sportivement", a plaidé Lloris en conférence de presse.
"Je préfère rester dans mon cadre, celui de joueur et de compétiteur. Il y a différentes causes qui sont louables, qu'il faut soutenir. Mais la Fifa décide de l'organisation", a ajouté le gardien.
Capitaine des champions du monde en titre, Lloris avait déjà annoncé à l'AFP, mardi dernier, qu'il ne porterait pas ce brassard en faveur de l'inclusion LGBTQ+.
La Fifa a réagi samedi en dégainant ses propres brassards de capitaine, porteurs de messages mobilisateurs, tentant de court-circuiter l'initiative portée notamment par l'Allemagne, le Danemark et l'Angleterre, qui ont espéré, jusqu'à lundi, pouvoir mener à bien l'initiative, avant de se résigner dans un communiqué commun.
Depuis sa désignation pour organiser l'événement en 2010, le Qatar est en butte à de vives critiques, qui se sont encore intensifiées à l'approche de l'évènement, en particulier sur les droits humains, notamment ceux des personnes LGBTQ+ et des travailleurs migrants -dont ceux ayant travaillé sur les chantiers de la Coupe du monde.
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