Zagoli Golié est né à Boguédia et a commencé sa carrière professionnelle dans les années 1980 à l'ASC Bouaké avant de rejoindre l'Africa Sports, l'un des clubs les plus prestigieux du pays. Ses performances exceptionnelles et ses réflexes impressionnants ont rapidement fait de lui un pilier de l'équipe nationale.
En tant que gardien de but, il a joué un rôle crucial lors de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de 1986, où la Côte d'Ivoire a réalisé une performance mémorable en atteignant les demi-finales, avant de décrocher la médaille de bronze en battant le Maroc.
Après sa retraite, Zagoli Golié s'est retiré dans son village natal, Mimia 2 (Sous-préfecture de Boguédia dans le département d'Issia - Centre-ouest de la Côte d'Ivoire, Région du Haut-Sassandra), menant une vie humble loin des feux de la rampe. Il est resté une figure respectée et aimée, continuant d'inspirer les jeunes footballeurs par son exemple de vie et ses valeurs d'intégrité et de persévérance. En 2015, une injustice a été réparée lorsqu'il a été décoré au rang de chevalier dans l'ordre du mérite sportif.
En 2012, grâce aux efforts de l'ex-ministre des Sports et loisirs, Philippe Legré et au soutien du Président Alassane Ouattara, Zagoli a commencé à percevoir une indemnité mensuelle pour ses contributions au football ivoirien.
La nouvelle de son décès a suscité une grande émotion en Côte d'Ivoire. De nombreux anciens coéquipiers, officiels du football et fans ont exprimé leur tristesse et rendu hommage à une légende qui a tant apporté au sport ivoirien.
De Zagoli, l’on garde le souvenir de son arrêt décisif du penalty de Jules Bocandé lors du match contre le Sénégal à la CAN 1986.
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