"L’AUF a décidé d’offrir cette formation aux étudiants de ses institutions membres, afin qu’ils puissent avoir accès à cet outil technologique, qui va leur permettre d’innover et entrer dans la réalité virtuelle" a fait savoir Jocelyne Bosson Oné. Elle précise aussi que ceux qui s’y intéressent véritablement seront des concepteurs numériques, après avoir suivi les différentes étapes de la formation qui se subdivise par l’initiation, l’utilisation des casques et la conception des logiciels numériques.
Durant trois (3) jours, chaque apprenant va découvrir ce qu’est la réalité virtuelle, à travers le métavers. "Il s’agit de créer un monde imaginaire à travers des logiciels que l’on peut observer dans un casque" explique Aymerick Cédric Péné, formateur et développeur web. À l'en croire, c’est un monde dans lequel l’on a des ressentis naturels, comme dans la réalité.
À la fin de cette formation, chaque étudiant devra créer un espace virtuel et s’immerger dans son monde. Selon lui, ce système s’annonce comme le futur qui va permettre aux populations de vaquer à leurs occupations, sans se déplacer.
Les enjeux de cette formation vont également permettre aux étudiants, de développer leurs potentiels projets d’avenir. "Je souhaite mettre en place un système virtuel de voting, ce qui va permettre de réduire la fraude lors des élections" indique Aboubakary Kouadio, titulaire d’un master en Marketing, qui lui se dit prêt à apprendre sur la création d’une application mobile. Même son de cloche pour Audrey Kouamé, étudiante en master de Droit de l’homme et action humanitaire, qui a décidé de s’orienter vers l’enregistrement digital des naissances, pour éviter les longues files d’attente, dans les services des mairies.
En somme, tous se disent prêt à s’imprégner de cette virtualité, qui va par ailleurs réduire l’impact négatif, des populations sur l’environnement.
Outre cet atelier de formation, l’AUF a en son sein, un centre d’employabilité francophone qui accompagne les étudiants dans leurs projets, afin de leur permettre d’obtenir le statut d’étudiant-entrepreneur.
Avec pour vision d’offrir le numérique de dernière génération aux étudiants des universités, le CNF5.0 d’Abidjan, souhaite atteindre le niveau des pays dits développés.
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