« Mon intention est de montrer comment les mécanismes qui existent au niveau mondial peuvent vraiment servir comme outil de protection de ceux qui défendent les Droits de l’homme ici, en Côte d’Ivoire », a déclaré lundi 11 décembre 2022 à Abidjan, Mme Campo, lors de sa communication sur les instruments internationaux relatifs à la protection des défenseurs des Droits de l’homme.
Pour l’experte, « l’idée c’est d’avoir un dialogue, pas nécessairement de faire un examen de l’Etat de Côte d’Ivoire, de dire vous avez mal fait cela. Non, c’est un dialogue. Aucun pays n’est parfait et la défense des Droits de l’homme est très complexe et nous avons la chance d’avoir créé des différences de mécanismes au niveau international qui ont des expertises énormes sur le sujet de Droit de l’homme qui peuvent servir comme conseil ».
Dans sa communication, elle a présenté les différents traités et mandats des mécanismes internationaux des droits de l’hommes et les procédures spéciales concernant les gouvernements à savoir la liberté de mouvement, la liberté d’enquête, l’accès à tous les lieux de détentions, les contacts des ONG, des autorités et des médias et l’accès à tous les documents.
Aussi, a-t-elle précisé que la Côte d’Ivoire a ratifié la plupart des Traités sur les Droits de l’homme.
L’objectif de l’atelier était de mieux connaître le rôle du Comité de protection des défenseurs des Droits de l’homme en Côte d’Ivoire et d’identifier les recommandations pour améliorer le travail de ce comité, afin qu’ils soient mieux protégés lorsqu’ils reçoivent des menaces, des intimidations, des violences etc…
L’atelier qui a pris fin mardi 13 décembre 2022, était organisé par le Conseil national des Droits de l’homme (CNDH) en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’homme (HCDH).
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