Cette étude qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’infrastructures pour le développement urbain et la compétitivité des agglomérations secondaires (PIDUCAS) bénéficie du financement de la Banque mondiale et est mis en œuvre par le ministère des Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME).
L’objectif général de cette étude réalisée sur 120 jours, est d’évaluer la pertinence et les effets induits des initiatives (projets, programmes, stratégies et politiques) publiques, privées et de la société civile, en cours (à mi-parcours de mise en œuvre) ou achevées, en faveur de l’entrepreneuriat et des PME sur la période de 2000 à 2020.
En outre l’étude a également permis d’identifier les lacunes des secteurs financier, privé et public.
Le directeur général d’Istradev, Diaby Karamoko, expert en économie de développement a précisé que le travail a été structuré par une étape de revue documentaire, de consultation des acteurs de mise en œuvre de recensement (inventaire) des initiatives projets et programmes réalisés en faveur de l’entrepreneuriat et des PME sur la période allant de 2000 à 2020, de consultation directe et individuelle à Abidjan et d’autres villes de l’intérieur.
Au niveau de la revue documentaire, a développé l’expert en économie de développement, le rapport a mis en évidence le manque ou l’insuffisance d’informations sur les modes alternatifs de financement, le coût et le faible taux de financements des établissements bancaires et financiers en faveur des entrepreneurs et des PME et l’incompétence managériale des dirigeants d’entreprises.
L’étape du recensement des initiatives a permis d’apprécier les fondements de la politique entrepreneuriale de 2000 et antérieur à 2020, d’identifier les sources de financement et faire ressortir le dispositif juridique d’appui à l’entrepreneuriat et aux PME.
Ouvrant les travaux au nom du ministère des Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), le directeur de l’ingénierie, Tuo Seydou a salué cette évaluation qui consiste pour une institution publique à mesurer les effets d’une politique menée afin d’éclairer la décision.
A l’en croire, le caractère transversales PME et la multitude d’intervenants sur le segment des PME commandait une telle démarche.
L’Institut national de la statistique (INS) a recensé en 2019, près de 60.000 PME formelles et 150.000 PME informelles.
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