” Le projet BEST contribuera au développement des énergies renouvelables, surtout les centrales de forte puissance ( plus de 100 MW), ce qui évitera d’autres technologies de production plus polluantes”, a indiqué M. Dabire.

Selon lui, les technologies de stockage par batterie permettent aux opérateurs de systèmes électriques de stocker l’énergie pour une utilisation ultérieure. Ce qui est nécessaire dans un réseau électrique régional pour maintenir le flux continu et synchrone d’électricité afin que l’offre réponde en permanence à la demande des pays.

Il a souligné que cette réunion du comité de pilotage se tient à une “période critique” du projet BEST caractérisé par la finalisation des acquisitions pour le volet batterie et le lancement prochain des appels d’offres pour les études, la fourniture et pose du volet accès.

” Conformément au planning, nous prévoyons le début des prestations pour les batteries au cours du premier trimestre 2023. Quant au processus de passation des marchés pour le volet accès, il s’achèvera au cours du même trimestre pour un début effectif des prestations dans le deuxième trimestre 2023″, a t il annoncé.

Le directeur général de Côte d’Ivoire Énergies, Noumory Sidibé, a rappelé que ce projet énergétique phare de la CEDEAO est d’autant plus important pour la Côte d’Ivoire parce qu’il comprend l’acquisition et l’installation d’une technologie d’énergie par batteries d’une capacité de 150 MWh répartie sur trois de nos postes électriques à haute tension. Il s’agit des postes de Korhogo (50 MWh), Odienné (35 MWh) et Boundiali (20 MWh).

Cette réunion du comité de pilotage a vu la participation des directeurs généraux des sociétés d’électricité du Niger, de la Mauritanie et les représentants des directeurs de sociétés d’électricité du Mali et Sénégal.