« Il était important que nous rencontrions les leaders et guides religieux musulmans, pour partager avec eux les nouveaux outils et mécanismes de l’état civil et de l’identification dans le cadre de la mise en œuvre du programme de modernisation de l’état civil. Il faut qu’elles soient le relai dans les différentes mosquées et lors de leur prêche pour atteindre les objectifs recherchés », a indiqué le directeur général de l’ONECI, Christian Ago Kodia.

Au nombre des nouveaux mécanismes de l’état civil présentés aux leaders et guides religieux musulmans, figurent la digitalisation de l’état civil avec la mise en place du registre national des personnes physiques et la loi spéciale de rétablissement d’identité, de retranscription des actes.

« Nous sollicitons l’appui des leaders et guides religieux pour que les outils disponibles soient appliqués, (…) et faire en sorte que les déclarations de naissance et de décès rentrent dans la vie quotidienne de tous les citoyens et que cela deviennent comme un acte normal (…) car c’est sur cette base que le gouvernement va définir sa politique de développement », a M. Kodia.

Il a surtout insisté sur l’importance de la déclaration de naissance et de décès pour arriver à l’unicité de l’identité tout en rappelant que l’un des objectifs de la modernisation de l’état civil est de faciliter leur accès aux services de l’état civil et de rapprocher l’état civil des populations.

Quant aux différents leaders et guides religieux musulmans, ils ont promis d’aider l’ONECI à porter l’information pour que leurs fidèles puissent utiliser tous les canaux que le gouvernement, à travers l’Office national de l’état civil et de l’identification, met à la disposition des populations.

Bien avant cette rencontre, l’ONECI a déjà sollicité à Yamoussoukro , le soutien de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire et sensibilisé à Abidjan les organisations de la société civile pour garantir une meilleure mise en œuvre du programme de modernisation de l’état civil.

A ce jour, 62% des naissances sont déclarées à l’état civil et 20% pour les décès, selon les statistiquesde l’ONECI. C est pourquoi le premier responsable de l’ONECI sollicite l’appui et l’engagement de toute la société ivoirienne à redoubler d’efforts pour permettre au gouvernement de créer un fichier unique de la population.