Des journalistes des médias en ligne de l’Afrique de l’ouest en formation sur la liberté d’expression et des droits humains à Jacqueville

Publié le 28 avr. 2023 à 08:41

  • Des journalistes des médias en ligne de l’Afrique de l’ouest en formation sur la liberté d’expression et des droits humains à Jacqueville

Crédit Photo : SERCOM ONU Femmes Côte d'Ivoire

La première rencontre régionale des médias en ligne de l’Afrique de l’Ouest francophone s’est ouverte le jeudi 27 avril 2023 à Jacqueville. Des journalistes de 9 pays prennent part à cet atelier de formation sur la liberté d’expression et des droits humains, coorganisé par le Haut-commissariat des Nations-Unies des droits de l’homme (HCDH), ONU Femmes, l’UNESCO, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et le REPPRELCI (réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire).

Organisée sous le thème : liberté d’expression, femmes et médias, droits humains. Cette rencontre enregistre la participation des journalistes du Sénégal, Mali, Togo, Bénin, Burkina Faso, Guinée, Gambie et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Elle surtout s'inscrit dans le cadre de la célébration des 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme et de la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse, qui est prévue se tenir le 3 mai prochain.

Pour les initiateurs, l’objectif principal de de cet atelier, c’est de favoriser un collectif régional de journalistes de la presse en ligne pour la promotion des droits de l'homme et des médias, dans cette partie du continent africain.

"En marge des travaux de cette rencontre, les présidents des associations de la presse en ligne de l’Afrique de l’ouest francophone, et les pionniers de la presse en ligne dans la région tiendront l’Assemblée générale constitutive de l’association sous régionale de la presse en ligne de l’Afrique de l’Ouest Francophone à l’effet de travailler à relever les défis du secteur", a révélé Lassina Sermé, président du réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire.

"Entre autres objectifs, ce collectif de journalistes promeut des médias indépendants, libres et la reconnaissance publique de la valeur de l'accès à l'information. Il contribue également à la prévention et à la protection des journalistes, avec une attention particulière pour les femmes journalistes", a pour sa part fait savoir Robert Kotchani, représentant régional de Haut-commissariat des Nations-Unies des droits de l’homme avant d’ajouter "nous fondons beaucoup d’espoir en cette première rencontre et espérons que les travaux permettront d’aboutir à la conception d’un ambitieux programme conjoint et transversale sur la contribution des médias à la promotion des Droits Humains, à la liberté d’expression, à la lutte contre les stéréotypes dont sont victimes les femmes mais surtout à la lutte contre les discours haineux source de conflits et d’instabilité".

"Assurer un journalisme et des médias inclusifs est un défi collectif. C’est pourquoi il est important qu’à travers ce séminaire, nous puissions continuer à sensibiliser aux défis auxquels sont confrontées les femmes journalistes et travaillions ensemble pour créer un environnement professionnel plus inclusif et équitable pour toutes et tous", a indiqué Antonia Sodonon, Représentante-résidente d’ONU Femmes.

"Le CNDH considère les journalistes comme des partenaires clés pour la promotion et la défense des Droits de l’Homme. Leurs actions contribuent à la réalisation des droits de l’Homme", a soutenu Bamba Sindou, Secrétaire Exécutif, du Conseil national des droits de l’homme.

Continuant sur sa lancée, il a déclaré "qu’il est donc important pour les journalistes d'avoir des formations spécialisées sur les mécanismes internationaux de protection des droits de l'Homme".

Pour cette première journée, les journalistes des médias en ligne de l’Afrique de l’ouest francophone ont été instruits sur la liberté de la presse et la protection des journalistes en droit international des droits de l’homme et la valeur ajoutée du Global Drive,le rôle de l’Education aux Médias et à l’Information pour une meilleure protection et sécurité des journalistes.