Cette annonce a été faite lors de la tribune d’échange "Tout Savoir Sur" (TSS), organisée par le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG). M. Coulibaly a précisé que 3 937 jeunes ont achevé leurs stages et que le gouvernement prévoit de recruter 4 000 nouveaux jeunes en 2025.

Le Service National des Jeunes (SNJ), autre programme de l’OSCN, a déjà permis à 10 428 jeunes de participer au Campus Citoyen, et 2 000 autres seront formés cette année. Par ailleurs, le volontariat et le bénévolat restent des piliers essentiels : 2 916 volontaires ont été mobilisés et 24 455 bénévoles engagés dans différentes missions. L’OSCN prévoit d’intégrer 2 000 jeunes supplémentaires au volontariat en 2025.

Pour Amara Coulibaly, le service civique est un vecteur de cohésion sociale, en rassemblant des jeunes issus de divers horizons autour des valeurs de discipline, respect et patriotisme.

Dans la perspective des élections présidentielles de 2025, des bénévoles seront mobilisés pour mener des actions de sensibilisation au sein de leurs communautés. De plus, le dispositif Campus Citoyen désignera certains jeunes comme ambassadeurs de la paix.

Le gouvernement ivoirien entend faire du service civique un véritable levier de transformation sociale. Depuis 2018, le budget de l’OSCN a considérablement augmenté, passant de 661 millions FCFA à 13,3 milliards FCFA en 2025.

Dans cette dynamique, dix nouveaux centres de service civique verront le jour, chacun ayant une capacité d’accueil de 1 000 jeunes, pour un investissement total de 26,6 milliards FCFA. Actuellement, cinq centres sont opérationnels en Côte d’Ivoire, notamment à Bimbresso, Bouaké, Guédikpo et Guinguéréni. Trois nouveaux centres ouvriront dans les prochains mois à Adzopé, Daloa et Korhogo. À terme, quatorze centres seront répartis à travers le pays, permettant de former 14 000 jeunes chaque année.

Créé en 2007 et réactivé en 2016, l’OSCN s’engage à offrir aux jeunes en situation de vulnérabilité un cadre structuré favorisant leur resocialisation, leur qualification et leur engagement citoyen. Cette politique ambitieuse s’inscrit dans une volonté de lutte contre l’incivisme, la marginalisation et le chômage, afin de transformer la jeunesse en un acteur clé du développement national.