Ce 4ème Forum International sur la Retraite a pour thème général : "l’équilibre financier de la branche retraite dans la zone CIPRES : gage d’une meilleure couverture sociale des populations" etvise à identifier les différentes solutions qui peuvent garantir l’équilibre financier sur le long terme de la branche retraite.

Pour le ministre, l’amélioration des prestations et l’état financier de ces institutions "est le fruit du génie financier du Président Alassane Ouattara".

"Dès notre prise de fonction, nous nous sommes engagés à faire de la Protection Sociale la troisième religion de la Côte d’Ivoire, après les Religions révélés et la Paix", a déclaré d’emblée le ministre de l’emploi et de la protection sociale.

Continuant sur sa lancée, Adama Kamara a précisé que "cette ambition forte tient compte des avancées remarquables réalisées par la Côte d’Ivoire grâces aux réformes structurelles engagées depuis 2012 et qui ont permis de restaurer la santé financière des Institutions de Prévoyances Sociales, de renforcer leur Gouvernance et d’améliorer à la fois l’offre de prestations et la qualité de ces dernières".

Revenant sur les réformes structurelles engagées, depuis près de 10 ans sur instruction du Président de la République, le ministre de l’emploi et de la protection sociale a reconnu que "grâce aux courageuses réformes du système des pensions intervenues en 2012, nous pouvons affirmer sans crainte que le système de retraite en Côte d’Ivoire est pérenne et financièrement viable".

"Une santé financière de ces organismes qui a conduit le Chef de l’Etat a procédé le 06 août 2022, à la troisième revalorisation des pensions de retraite en 4 ans, à hauteur de 5% dans le secteur privé", fait savoir le ministre avant d’ajouter que tout ceci s’est fait "en préservant l’équilibre de la branche retraite sur le long terme".  

Adama Kamara a profité de cette tribune pour inviter les Institutions de Prévoyance Sociale, à jouer pleinement leur rôle d’investisseurs nationaux".

Selon le ministre, cette la prise de participation devrait se faire "dans des sociétés privées et parapubliques dans des secteurs stratégiques de l’économie nationale, tels que l’immobilier, le transport, l’énergie, l’hôtellerie, les obligations d’état et les banques", afin dit-il "d’accroitre leurs réserves de sécurité dans l’optique de servir, sans discontinuité, des prestations de qualité à nos populations".

Le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Maître Adama Kamara n’a pas manqué de manifester sa joie vis-à-vis du thème qui participe qui vise à garantir la soutenabilité financière des caisses tout en assurant aux assurés sociaux la jouissance effective et à bonne date de prestations sociales optimales.

"Nos échanges doivent permettre d’aborder la question relative au développement des mécanismes de financement alternatifs de nos systèmes de retraite, pour les rendre moins dépendants de leurs ressources traditionnelles que sont les cotisations sociales", s’est-il exprimé.

Le Vice-président de la République a pour sa part applaudi la résilience et la robustesse du système de sécurité sociale de la Côte d’Ivoire.

"Je voudrais saluer l’important rôle joué par les Institutions de prévoyance sociale en Côte d’Ivoire. Malgré l’impact de la Covid-19, ayant souvent conduit à une suspension du paiement des cotisations sociales, nos Institutions, avec détermination, se sont données les moyens de verser les prestations sociales sans discontinuité, évitant ainsi la précarité à de nombreux retraités, dont la dignité a pu être préservée", affirmé Tiémoko Meyliet Koné.

Abondant toujours dans le même sens, le Vice-président de la République a fait savoir l’Etat ivoirien a procédé à la mise en œuvre d'importantes réformes structurelles et sectorielles, destinées à améliorer les conditions de vie de tous, mais surtout des plus âgés.

La Couverture maladie universelle (CMU), le régime social des travailleurs indépendants (RSTI) et les régimes de retraite complémentaires par capitalisation au profit des travailleurs indépendants, des fonctionnaires et agents de l’État, sont en autres les fruits de ces réformes.

"Le défi actuel est de renforcer la gouvernance des organismes de sécurité sociale, d’étendre leur couverture aux populations non encore couvertes et de rechercher des ressources additionnelles afin de préserver l’équilibre financierde la branche retraite sur le long terme", a-t-il révélé.

17 pays participent à ce 4e forum de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) qui sera le creuset de plusieurs réverbérations sur la branche retraite dans ces nations respectives.