La sensibilisation a eu lieu, mercredi 30 novembre 2022, dans les locaux de l’établissement, par un consortium de quatre organisations activistes et féministes avec l’appui financier de Carrefour International.
Il s’est agi pour le Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (CEFCI), le Réseau ivoirien de défense des droits de l’enfant et de la femme (RIDDEF), Génération femme du 3ème millénaire (GFM3) et Lead Africaine, de sensibiliser à la base sur les méfaits des VBG pour un meilleur impact dans le changement de comportement dans nos sociétés.
La campagne annuelle internationale « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » a démarré le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Elle prend fin courant 10 décembre, qui marque la Journée des droits humains.
Au plan national, la campagne porte sur le thème, “C’est tous activistes, tous solidaires dans la lutte contre les violences basées sur le genre“.
“C’est l’occasion pour nous de sensibiliser nos petits frères et sœurs de faire attention à la violence et d’œuvrer à leur éradication. Il s’agit de tirer la sonnette d’alarme, en faisant comprendre aux enfants que les violences existent, quels en sont les différents types, afin de pouvoir l’éradiquer totalement à l’horizon 2030 “ a déclaré la présidente du CEFCI, Koné Julie.
Les enfants ont été formés entre autres sur les VBG, leur impact, la dénonciation, l’historique de la campagne internationale des 16 jours d’activisme, le féminicide.
Elève en classe de 3ème , Kouassi Ange Elisée se réjouit de ce que “cette sensibilisation sur les violences faites aux femmes, ait été ouverte aux hommes, afin que ceux-ci ne puissent plus violenter les femmes et utilisent le dialogue pour régler les différends“ .
Le proviseur du lycée 1 Abobo, Koné Adama, se réjouit de ce que son établissement ait été choisi pour abriter cet atelier de sensibilisation. “La violence nait dans les cœurs et c’est dans les cœurs qu’il faut l’éradiquer “, a souligné M. Koné.
Créé en 1968, le lycée moderne d’Abobo compte aujourd’hui environ 12 000 élèves et 500 travailleurs.
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