de santé sexuelle et reproductive pour les femmes et les jeunes filles.
Son appel de fonds représente une toute petite partie de celui, record, que les agences onusiennes ont lancé le 1er décembre pour 2023 : 51,5 milliards de dollars, soit une hausse de 25% sur un an, pour répondre aux besoins humanitaires de quelque 230 millions de personnes, en forte hausse en raison de la guerre en Ukraine ou des effets du dérèglement climatique, comme les risques de famine en Afrique.
"Lorsque les crises frappent, les femmes et les jeunes filles sont confrontées à un risque plus élevé de violences, d'exploitation et d'abus sexuels", pointe mardi, dans un rapport sur l'action humanitaire du FNUAP, sa patronne Natalia Kanem.
Elle se félicite que son agence ait apporté "en 2022 une aide vitale à plus de 30 millions de femmes, filles et jeunes personnes, notamment en matière de soins d'urgence obstétriques, planning familial, contraception et réponses d'urgence aux violences sexuelles".
Mais "les besoins augmentent et les inégalités demeurent", s'inquiète Mme Kanem. Pour ces raisons, le FNUAP "lance un appel de fonds à hauteur de 1,2 milliard de dollars pour apporter des services vitaux et protéger environ 66 millions de femmes, filles et jeunes personnes dans 65 pays".
Les huit premiers pays où les besoins humanitaires des femmes et des jeunes filles sont les plus prégnants sont ceux en situation de conflits ou de troubles civils : Afghanistan (289 millions de dollars de fonds requis), Syrie (73 millions de dollars), Ukraine (70 millions de dollars), Yémen (70 millions de dollars), Somalie (63 millions de dollars), Soudan (62 millions de dollars), République démocratique du Congo (62 millions de dollars) et Ethiopie (45 millions de dollars).
Les huit plus gros donateurs en 2022 pour le FNUAP sont les Etats-Unis, d'autres agences des Nations unies, le Royaume-Uni, l'Australie, la Norvège, le Canada, la Commission européenne et le Danemark.
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