Ces 14 personnalités issues du secteur privé, des collectivités locales et de la société civile, ont été distinguées pour l’exemplarité de leurs parcours, la pertinence de leurs actions et la force de leur engagement en faveur du développement durable, selon les critères de l’organisation panafricaine, initiatrice de soirée de distinction et de récompense.
Parmi les quatorze icones distinguées lors de l’édition 2022 des oscars de Life Builders, se trouve Cissé Sindou, Président du Conseil régional du Folon et Maniga Gba Jean, maire de Biankouma.
Ces deux élus locaux, ont respectivement remporté le Grand prix des Collectivités, du meilleur manager de région et celui de la commune. Fédé Diakité, président de la Mutuelle pour le développement d’Ahibé-koffikro, village du département d’Aboisso dans la région du Sud-Comoé est reparti avec du meilleur manager de mutuelle.
Au titre du secteur de l'immobilier, c’est Sanogo Moustapha, président directeur général (PDG) de Al Sanogo, qui s’est adjugé le Grand prix du meilleur manager. Quant à Coulibaly Amadou dit Arnaud, PDG de la SEAFEM, il a reçu la palme du manager citoyen. AMS Entreprises de Marie-Laure Adom, sa Directrice générale, a été distinguée comme étant la meilleure entreprise immobilière de Construction et de Conseil. Le Grand prix de la meilleure entreprise innovante du secteur de l'immobilier a été décerné à Philadelphie Immobilier.
En ce qui concerne le secteur agricole, c’est l’Entreprise coopérative des agriculteurs de Méagui qui a été distinguée.
Cissé Yaya de l’Entreprise de Transport Cissé et Partenaires a reçu le Grand prix, du secteur des transports. Koné Doumbia Assata, Coulibaly Amadou.
Les heureux lauréats se sont succédés sur le podium pour recevoir leurs prix et partager avec les invités, leurs expériences qui ont construit leurs "success stories".
"L’entrepreneuriat, c’est la volonté, c’est la persévérance. Autrement dit, il s’agit de ne jamais abandonner une vision", a fait savoir Cissé Sindou.
"Ne jamais abandonner", "avoir confiance en soi", "Oser", "saisir des opportunités", "travailler dur", "se former", "avoir une vision", "fournir un travail de qualité", etc, sont autant de leitmotivs qui ont conduit au succès inévitables des lauréats à en croire leurs différents témoignages.
Coulibaly Amadou dit Arnaud, PDG de la SEAFEM a pour sa , adresser des mots de reconnaissance à l’endroit des organisateurs.
"Je voudrais remercier les organisateurs de ce prix. C’est une reconnaissance pour le travail déjà abattu. Ce prix m’encourage et me permet de continuer sur l’élan que j’ai déjà pris. Je dédie ce prix à mes défunts parents, à mon épouse qui m’a toujours soutenu et à la population de Sinématiali qui m’a adopté", a-t-il déclaré.
"Nous sommes passés depuis 2004 de 89 producteurs à plus de 2900 producteurs aujourd’hui. Nous produisons plus de 10 mille tonnes de cacao que nous fournissons directement à des chocolatiers. Nous sommes aussi dans l’hévéa. Grace à nos performances, nous avons pu construire 5 écoles primaires que nous avons offertes à l’Etat de Côte d’Ivoire pour le bien de nos communautés. Cette journée est particulière pour moi, en ce qu’elle est une reconnaissance pour les performances réalisées par l’ECAM. Je tiens à exprimer mes remerciements aux initiateurs de ce prix", a témoigné Koné Doumbia Assata.
Articulée autour du thème « Quels managers pour Bâtir une Afrique résiliente », le GRAND PRIX LIFE BUILDERS 2022 est resté fidèle à la vocation panafricaine de l'organisation promotrice.
Sylvain N’guessan, président de Life Builders a réitéré cette mission panafricaine de l’organisation depuis sa création en 2012 à Bamako au Mali.
"Nous nous étions retrouvés à Bamako en 2012 pour raviver la flamme panafricaine que les pères fondateurs de nos pays avaient allumée au bord du fleuve Djoliba", a-t-il indiqué avant d’ajouter : "à cette occasion, nous avions fait le constat que 50 ans après les indépendances, notre continent est confronté à de nouveaux défis, notamment, en ce qui concerne l’avenir de la jeunesse. Nos jeunes meurent dans la mer ou dans le désert, ils s’adonnent à toutes sortes de pratiques déshonorantes"
"A Bamako nous avions identifié l’une des causes de ces errements : il s’agit du manque de modèles. Il fallait que nos jeunes aient des modèles. Il faut que nos jeunes aient des repères pour marcher dans leurs pas. Alors nous avions lancé cette initiative pour célébrer les icones africaines, toutes ces personnalités, ces organisations et ces entreprises qui, au quotidien, œuvrent pour le développement de nos communautés", a-t-il expliqué.
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