La ministre soutenait devant la commission spécialisée du Sénat le budget de son département pour l’exercice 2023.

Pour Mme Touré l’inclusion est nécessaire  «  pour un progrès effectivement partagé dans lequel personne ne sera laissé pour compte ».

Elle a par ailleurs expliqué devant les sénateurs qu’une  meilleure autonomisation des femmes facilitera la redistribution de la richesse et « une amélioration de notre offre publique de prise en charge de nos enfants participera à développer le capital humain selon les orientations du PND (plan national de développement) ».

Les ambitions de la ministre se subdivisent en cinq grands programmes dont la promotion de la femme et du genre, la promotion et la consolidation de la famille, la protection des enfants et adolescents vulnérables et l’autonomisation de la femme.

Pour convaincre ses hôtes, la ministre a rappelé quelques résultats obtenus en 2021.

Ainsi par exemple 850 femmes formées à l’entrepreneuriat, 104 familles vulnérables appuyées en vivres et non vivres et 1550 femmes formées au Leadership, à la gestion des coopératives et au management.

Au cours de la même année 6040 victimes des violences basées sur le genre (VBG) ont été prises en charge, 4 586 enfants victimes de négligence pris en charge et 220 647 orphelins et enfants vulnérables pris en charge.

Pour 2023, le Sénat a donné son avis favorable pour le budget de 23 562 919 589 f cfa proposé par Mme Nassénéba Touré.