Elu à la tête de l’Union lors du congrès organisé les 25 et 26 novembre, dans le même lieu, le président Jean Claude Coulibaly, qui est à son deuxième mandat, veut placer sa mandature sous le signe de l’unité, la continuité des projets en cours (opération immobilière et formation) et de la concrétisation du point important qu’est l’octroi d’une subvention de 0,001% du budget de l’Etat aux maisons de presse.

« L’UNJCI est la plus grande faitière fédérant le monde des médias. Nous avons des défis à relever car notre corporation est menacée par ses nombreuses difficultés, entre autres, la mévente de nos tabloïds. Rester soudés pour mieux mener la lutte pour +sortir notre tête de l’eau+ doit être notre leitmotiv commun. Même s’il y a des divergences, sortons des émotions et travaillons ensemble ! », a-t-il affirmé.

Lors de son installation par le Past-président, Amos Beonaho et le porte-parole du conseil des sages de l’UNJCI, Bamba Alex Souleymane, il a été recommandé au président Jean Claude Coulibaly de s’atteler à faire respecter le métier de journaliste qui est le « quatrième pouvoir ».

« Malgré les visions différentes que vous pouvez avoir, l’Union doit être placée au-dessus des divergences politiques et sociales, comme vous l’a laissé les précédents présidents. C’est notre héritage à tous. Nous comptons sur la bonne volonté des membres du bureau exécutif et même du collège des journalistes », a conseillé M. Béhonao.

Le conseil exécutif de l’UNJCI comprend 24 membres issus de différents organes de presse, en plus du président. A cette cérémonie, le bureau du Conseil d’administration de l’UNJCI, avec à sa tête Bertin N’Guessan a également été présenté.