Cet impact, selon Mme Véhi-Touré, traduit “l’ambition de GFM3 à “contribuer à impulser le développement local à travers l’amélioration des conditions de vie des jeunes, des femmes et des enfants en milieu rural et périurbain”, non sans énumérer 15 projets dont la réalisation en cours a permis d’atteindre ce résultat.
Elle s’exprimait en présence des membres du conseil d’administration de l’ONG, les responsables des différents démembrements de cette organisation de la société civile ivoirienne ainsi que des partenaires.
“Tout au long de cette année, GFM3 et ses partenaires ont ensemble exécuté 15 grands programmes et projets”, a situé la présidente du conseil d’administration, précisant qu’il s’agit des projets “Cocoa Life” avec les partenaires Care international et Mondeliz international, “Ressources pour l’élimination de la vulnérabilité des enfants (REVE)” avec Save the children, l’agence américaine pour le développement international (USAID) et le PEPFAR, “Autonomisation des femmes et le dividende démographique dans le sahel (SWEED EDUCATION)” avec le ministère de la Solidarité et la Lutte contre la pauvreté et la Banque mondiale.
De même le projet multisectoriel de nutrition et de développement de la petite enfance (PMNPE) avec la primature et la Banque mondiale, le projet de soins et soutien des orphelins et enfants vulnérables (OEV) avec le Fonds national de lutte contre le sida (FNLS), le gouvernement ivoirien, le CDC-PEPFAR, ceux portant respectivement sur la “sensibilisation et la prévention du VIH/SIDA en milieu communautaire, la recherche et le référencement, de soins et soutien aux personnes vivant avec le VIH”, l’amélioration des “prestations des services éducatifs” avec le gouvernement ivoirien.
D’autres activités ont porté, entre autres sur la mise en oeuvre du projet d’amélioration du droit à la santé et au bien-être des personnes infectées et affectées par les maladies tropicales négligées avec la fondation espagnole ANESVAD, le projet des plaidoyers en vue de soutenir la lutte contre le mariage des enfants, la promotion d’une éducation de qualité des jeunes filles en milieu scolaire (…).
Selon la présidente du conseil d’administration, Mme Honorine Véhi-Touré, toutes ces réalisations sont couronnées par le projet transversal du centre d’accueil et de réhabilitation des femmes et des filles (CECAREF) de Logoualé qui, a-t-elle révélé, a “recueilli et assuré sur fonds propres la prise en charge de 65 filles défavorisées en 2022”.
La mise en oeuvre de tous ces projets, qui favorisent l’autonomisation des couches vulnérables que sont les filles, les femmes et les enfants, n’a été possible que grâce aux efforts collectifs. Elle s’est félicitée de la “forte mobilisation des leaders communautaires regroupés au sein des comités de veille et d’alerte”, ainsi que “l’honneur d’être visités au CERCAF en novembre 2022 par l’ambassadeur du Canada dont l’institution -Carrefour international- nous avait accompagné en 2020 avec un appui financier”.
Les défis à relever, a souligné la présidente du conseil d’administration, portent sur la promotion de l’éducation, l’éradication de la pauvreté et des violences basées sur le genre ainsi que la lutte contre le VIH/SIDA.
L’ONG Génération femme du troisième millénaire est née courant avril 2004 par la volonté d’un groupe de femmes qui portaient assistance à des personnes vulnérables dans le contexte de la crise politico-militaire que la Cote d’Ivoire traversait. Après des résultats très appréciés sur le terrain, ce groupe a mué en une organisation non gouvernementale, en vue de créer un plus grand impact à travers une structure formelle et viable.
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