Organisée dans le cadre du projet BENKADI, cet atelier a pour objectif de recueillir les avis et les suggestions pour leur participation inclusive à la prise de décision dans les projets qui les concernent.
"Nous sommes là pour réfléchir sur les besoins spécifiques des personnes en situation de handicap dans les politiques publiques sur le changement climatique", a déclaré d’emblée Guéya Demonse, président du Bureau national des personnes invalides de Côte d’Ivoire (BURCI).
Continuant sur lancée, le premier responsable du BURCI a ajouté que "nos réflexions pourront apporter des éléments précis qui vont aider les autorités à prendre des décisions qui vont prendre en compte notre statut de personnes vulnérables".
"Nous allons travailler à ce que les groupes vulnérables dont font partie intégrante les personnes en situation de handicap à participer de façon inclusive à la prise de décisions qui les concernent", a pour sa part, révélé Oscar Gaguy, chef du projet BENKADI.
"Quelles sont les appréhensions des personnes en situation de handicap vis-à-vis du réchauffement climatique ? Comment abordent-elles ce sujet ? voici les raisons qui motivent la tenue de cet atelier", a-t-il souligné avant de préciser "ensemble, nous allons mener la réflexion afin de faire des propositions aux autorités pour des prises de décisions adéquates".
Financé à hauteur de 3,8 millions d’Euro par les Pays-Bas, le projet BENKADI est implémenté dans 4 pays notamment le Togo, le Burkina, le Bénin et la Côte d’Ivoire, pour mener un plaidoyer pour l’amélioration des politiques publiques sur le changement climatique en vue de l’atténuation et de l’adaptation des populations vulnérables aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation des aires protégées.
Ceci en vue d’améliorer la résilience des groupes vulnérables aux conséquences des changements climatiques, spécialement les femmes, les jeunes et les personnes avec un handicap.
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