Ces jeunes filles ont fait un constat : plusieurs filles n’ont toujours pas accès à l’école, sont déscolarisées et font encore face aux grossesses précoces, au mariage d’enfants, à la pauvreté ou à la mauvaise voire aucune information sur leurs droits constituant ainsi un fléau qui met à mal l’autonomisation de la fille qui deviendra dans l’avenir une femme.

Face à tous ces maux qui ne facilitent pas leur indépendance, leur autonomisation, elles ont fait un plaidoyer en 10 points :

1. Décentraliser et investir dans la formation gratuite des jeunes filles sur toute l’étendue du territoire ivoirien (permettre l’apprentissage et la formation qualifiante et professionnelle pour les filles gratuitement) ;

2. Ouvrir des centres d’alphabétisation gratuits accessibles à toutes les filles, y compris celles vivant avec un handicap ;

3. Sensibiliser nos communautés sur les droits des filles dans tous les domaines (éducation, environnement, santé et protection) ;

4. Ne pas laisser impunies toutes les formes de violence faites aux jeunes filles et aux jeunes femmes via les médias et les réseaux sociaux et dehors ;

5. Donner l’opportunité aux filles d’occuper des postes stratégiques au niveau de la communauté et toutes les instances de décisions (Save the Children, le parlement des enfants, au ministère de la femme, de la famille et de l’enfant par exemple) ;

6. Sensibiliser les garçons pour être nos alliés et à adopter la non-violence afin d’avoir des hommes engagés pour l’égalité de genre (HeforShe) ;

7. Faire des diffusions pour informer les filles sur les violences et moyens de dénonciation sûrs ;

8. Etendre l’initiative DREAMS sur l’ensemble du territoire national pour que toutes les filles puissent être autonomes, informées et engagées pour la promotion de leurs droits ;

9. Créer des réseaux pour permettre aux filles de se mettre en association pour mieux porter notre voix ;

10. Financer des programmes de leadership dans différents domaines spécifiques pour les filles.