Des thématiques telles que le droit à la santé, à l’éducation, et à un procès juste et équitable ont permis de former les jeunes aux principes fondamentaux de la dignité humaine et des droits universels et à renforcer leur conscience civique en situation de vulnérabilité.
Les dons sont composés d’une tonne de riz, 5 bidons de 10 litres d’huile, deux cent rouleaux de papier toilette, un sac de sucre, plusieurs cartons de pâtes alimentaires, des cartons de pâte de tomate, etc. et un appui en numéraire pour appuyer le travail de l’équipe d’encadreurs.
"Ce sont des humains comme nous. Et comme dans tout parcours humain, il peut arriver qu’on chute. Mais quand on chute, on se relève et on continue son chemin. Ce sont nos enfants, ils ont sûrement eu un parcours difficile dû à l’environnement dans lequel chacun d’eux à évoluer", a exprimé l’heureux donateur, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré.
A en croire Sidi Touré, par ailleurs président du comité d’administration (PCA) du Centre d’études prospectives (CEP) qui co-organise cette action sociale avec la Fondation Friedrich Naumann, que si ces enfants ont admis le principe qu’ils ont fauté vis-à-vis de la société, il n’y a pas de raison qu’elle n’accepte pas leur pardon.
"On commet tous des erreurs, le plus dur, c’est de reconnaître qu’on a commis des erreurs, et lorsque vous reconnaissez, on peut vous pardonner. Qui sommes-nous, pauvres êtres humains pour ne pas pardonner alors que Dieu lui-même est Amour et Pardon. Et la société ne peut pas vous abandonner, parce que vous êtes tous des enfants du président Alassane Ouattara et de la Côte d’Ivoire", a soutenu celui qui fut l’un des artisans de la mise en place de l’Office du service civique national en Côte d’Ivoire.
Quant à Alexandra Heldt, directrice Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, elle a saisi cette opportunité pour insister sur la nécessité de former ces jeunes pour leur réinsertion sociale. La première responsable de cette Fondation libérale allemande n’a pas manqué de souhaiter à ces jeunes de retrouver la liberté et leur famille.
"La liberté est un combat qu’on doit mener tous les jours. C’est pourquoi, chers enfants je vous souhaite de retourner dans votre famille dans une liberté qui vous permettra d’avancer", a-t-elle indiqué.
Directrice du COM de Bouaké depuis 2019, Koissi Léa, s’est pour sa part, réjouie de cette initiative, qui apporte un soutien moral aux enfants en rééducation à travers des activités socio-éducatives telles que la pâtisserie, l’alphabétisation et la culture hors sol.
Elle a insisté sur la nécessité de comprendre leur histoire et de leur offrir une seconde chance.
"Ces enfants ne sont pas des microbes, ce qui leur arrivé est dû à plusieurs facteurs dont le contexte familial, la crise d’adolescence... Il faut donc les écouter pour comprendre leur histoire", a-t-elle exhorté.
Notons que cette visite au Centre d’observateurs des mineurs de Bouaké s’inscrit dans le cadre des festivités de "FESTICAN" du projet "AfroLibreSports", organisé par le Centre d’Etudes Prospectives (CEP) avec le soutien de la Fondation Friedrich Naumann en marge de la Coupe d’Afrique des Nations.
Le Centre d’Observation des Mineurs de Bouaké, créé en 1999 et placé sous la tutelle de la direction judiciaire de l’enfance et de la jeunesse du ministère de la Justice et des Droits de l’homme, a pour objectif de faciliter la réinsertion et de prévenir la récidive des mineurs délinquants.
À ce jour, il accueille 47 pensionnaires âgés de 13 à 17 ans.
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