L’Ivoirienne est la première subsaharienne a décroché cet illustre prix attribué à une personne ou une association, à une œuvre ou une action qui, partout dans le monde, défend et fait progresser la liberté des femmes.
Ingénieure agronome, Marie-Paule Okri a cofondé en 2020 la Ligue Ivoirienne des Droits, organisation qui milite au quotidien pour les droits des filles et des femmes dans son pays. En zones urbaine et rurale, avec les membres de son association, elles ont multiplié les actions en faveur des femmes, des jeunes filles, pour leur autonomisation, leur émancipation, leur éducation, leur formation, la défense de leurs droits…
"En Côte d’Ivoire, les femmes sont toujours en proie à la société patriarcale, donc aux violences sexistes et sexuelles, à la non-représentativité des femmes en politique. Et donc la Ligue est une réponse à tous ces manquements", a-t-elle clamé au micro de Radio France Internationale. La militante pour les droits des femmes, membre de la société civile, prévoit se présenter aux élections législatives de 2026, en indépendante.
"La politique, j’y pense. La politique, c’est la gestion de la cité et moi, je prends part à la gestion de la cité", ajoute-t-elle.
Le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes a été fondé par Julia Kristeva en 2008, à l’issue du colloque international organisé à Paris pour le centenaire de Simone de Beauvoir. Il est remis chaque année le 9 janvier, jour de la naissance de Simone de Beauvoir.
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