Les Violences Basées sur le Genre (VBG) constituent une violation grave en Côte d'Ivoire. Il ne se passe pas de semaines sans que les organisations de défense des droits de la femme ne soient saisies. Les cas d’agression physique, sexuelle, psychologique envers les femmes mariées ou pas sont légions. C’est pour permettre aux journalistes de mieux cerner toutes les notions autour des VBG que cette séance d’échanges a été initiée.
"La lutte contre les VBG passe par l’éducation des citoyens, l’intégration de la dimension d’égalité entre femmes et hommes, et la déconstruction de certains préjugés qui sont des héritages du patriarcat", explique Meganne Boho, Présidente de la Ligue des Droits des Femmes.
C’est la raison pour laquelle les organisations de défense des droits de la femme organisent régulièrement des campagnes de sensibilisation, de formation et d’aide à l’autonomisation des femmes. Elles aident aussi les victimes en les accompagnant psychologiquement et sur le plan juridique.
Conscientes du rôle que peuvent et doivent jouer les médias, les organisations féministes renforcent les capacités des journalistes sur ces différents aspects afin qu’ils servent de relais.
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