Kpidi Hortense, capitaine de police et par ailleurs, coordinatrice du bureau genre de la Direction générale de la police nationale, le lieutenant Kouma Cynthia Mélissa de l’Etat-Major des armées et l’ingénieure mécanicienne Koné Emilienne ont été les panélistes du jour. A travers leurs différentes expériences, elles ont encouragé les jeunes filles à faire le pas en embrassant des métiers sont présentés comme des métiers réservés uniquement qu’aux hommes.
La capitaine de police Kpidi Hortense a pour sa part a indiqué que c’est en surmontant les embûches sur son chemin grâce à sa foi et la confiance en soi, qu’elle a vu sa carrière prendre de l’ascendance.
"Rien n’est facile, mais il faut se dire que si les autres réussissent, cela est également possible pour toi", a-t-elle déclaré, ajoutant au passage"dites-vous que les femmes sont les meilleurs".
"La violence conjugale, la violence domestique sont des sources de la délinquance juvénile", a-t-elle conseillé aux jeunes filles afin que celles-ci soient prudentes, pour ne surtout pas tomber dans les pièges des violeurs.
Quant au lieutenant Kouma Cynthia Mélissa, elle a corroboré que la capitaine en reprenant cette phrase d’une écrivaine brésilienne : "Vous êtes plus fortes que vous-mêmes".
Continuant sur sa lancée, Kouma Cynthia Mélissa a révélé que le métier des armes se concilie bien avec le statut de femmes et d’épouse.
Une façon à elle, d’exhorter les jeunes filles à croire en leurs aptitudes qu’elles peuvent réussir partout à condition qu’elles aient la volonté.
Elle a ensuite témoigné que l’armée ne se limite pas qu’à la guerre. Il y a tous les corps de métiers qui peuvent intéresser tout le monde. D’où son invitation aux jeunes de se tourner vers l’es Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).
Emilienne Koné, l’ingénieure mécanicienne a soutenu que son rêve a toujours été de créer un garage 100% féminin en Côte d’Ivoire. Elle a dit que ce métier présenté comme réservé aux hommes peut aisément se peut par les femmes.
A cet égard, elle a mentionné qu’il y a des équipements nouveaux qui facilitent la tâche.
Delmas Koukou, directeur exécutif d’Amnesty Côte d’Ivoire a soutenu que la célébration de la journée internationale des droits de la femme a un caractère divin et sacré dans la mesure où, il y a cent ans en arrière, certaines institutions telles que l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT), n’étaient pas ouvertes aux femmes. Une situation a qui bien sûr évolué de nos jours.
Il a terminé en invitant les jeunes filles à une prise de conscience réelle des enjeux de cette journée au lieu de se limités aux folklores et à l’aspect festif.
Plusieurs animations organisées par les filles membres du club droit de l’homme du lycée ont meublées cette célébration.
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