« Le projet vise à renforcer le pool d’évaluateurs en accréditation par pays, notamment dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, en utilisant les outils numériques. Les pays bénéficiaires sont ceux de l’Union économique et monétaire ouest africaine et la République de Guinée », a fait savoir Kossiwoa Lolonyo Assah, vice-présidente du SOAC.
Selon elle, depuis la création de l’institution en 2018, ce sont au total 70 décisions d’accréditation qui ont été prises par le SOAC. Des résultats qu’elle trouve faible, pour des économies en pleine croissance et une population d’environ 142 millions d’habitants dans l’espace Uemoa.
Pour sa part, Emmanuel Tra Bi, directeur général de l’Industrie et représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, s’est dit heureux de la mise en œuvre de ce projet qui pour lui, est d’un grand intérêt pour la sécurité et la santé des populations dans l’espace sous-régional. « La numérisation joue un rôle capital dans le développement durable et constitue un puissant vecteur de transformation économique », a-t-il précisé.
« Le domaine sanitaire et phytosanitaire a démarré sa transition numérique notamment avec des modèles de certification électronique de plus en plus répandus. Nous espérons que le SOAC mobilisera l'ensemble de ses plateformes, dans l’exécution du projet et particulièrement pour le renforcement du processus d’évaluation d’accréditation », a déclaré Tidiane Boye, représentant résident de l’ONUDI en Côte d’Ivoire. Il s’est félicité du choix porté sur son organisation pour faciliter la mise en œuvre de ce projet.
En outre, cet atelier de lancement du projet de digitalisation a été couplé avec la célébration de la Journée mondiale de l’accréditation.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS