Le thème principal de cette rencontre était "Démocratie substantive et puissance de vie", offrant un espace sécurisé pour l'échange d'expériences, la création de réseaux et la formulation de stratégies collectives autour des droits des femmes et de la démocratie.
Linda Bauma, membre du comité d'organisation, a souligné l'importance de la connexion entre les femmes du continent. "Nous avons un engagement solide", a-t-elle déclaré, évoquant le besoin d’inspiration mutuelle. Pour Ndèye Bouba Seck, coordonnatrice d'Altercom (Association pour les Femmes de la communication alternative), l'objectif principal était de créer un maillage entre ces activistes, facilitant un partage intergénérationnel.
Les journées étaient riches en échanges, incluant des ateliers sur des thèmes comme la décolonisation des savoirs féministes et les violences basées sur le genre. Des séances de coaching peer-to-peer ont permis un partage de compétences, tandis que des visites à des sites historiques, comme la Maison des esclaves et le musée de la Femme Henriette Bathily, ont favorisé des réflexions sur l'identité des femmes africaines.
Avant l'activité, la Fondation a organisé un appel à candidatures via ses réseaux sociaux, permettant ainsi à 3 jeunes femmes de rejoindre la cohorte. Ainsi, Fadimatou Mohamadou (Cameroun), Léa Aboflan (Burkina Faso) et Sita Audrey Flore Vehi Mamadou (Côte d'Ivoire), ont pu prendre part à la rencontre.
"J’ai été bien accueillie par les autres participantes, un vrai moment de solidarité", a confié Fadimatou Mohamadou. Sita Audrey Flore Vehi, qui aide les jeunes filles en Côte d'Ivoire, a fait savoir qu'elle a profité de l'activité "pour se faire un réseau". Quant à Léa Aboflan, engagée pour la démocratie auprès des lycéens, elle a apprécié ses échanges avec le Professeur Mbembe, soulignant l'importance de l'éducation civique dès le plus jeune âge.
Ce camp représente une étape significative dans le renforcement des mouvements féministes en Afrique, avec l'ambition ultime de contribuer à une démocratie substantive, où les droits des femmes sont pleinement intégrés. Les participantes ont quitté Gorée enrichies d’outils et d'alliances, prêtes à poursuivre leur lutte pour un avenir meilleur.
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