Les femmes de la coopérative du marché Gouro rassurent sur l’avancée des travaux

Publié le 22 janv. 2025 à 21:00 Modifié le 29 janv. 2025 à 07:29

  • Les femmes de la coopérative du marché Gouro rassurent sur l’avancée des travaux

Le mardi 21 janvier 2025, plusieurs femmes issues de la Coopérative du marché Gouro d’Adjamé (COMAGOA) ont tenu un point de presse pour éclairer la lanterne des commerçantes, sur des supposées visites qu’elles entretiennent avec Soumahoro Farikou, président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (FENACI) et maire de la commune d’Adjamé. Cette visite avait pour but de les rassurer sur l'avancée des travaux du marché.

« La FENACI n’a pas de problème avec nous. Nous ne sommes jamais allées voir le président Soumahoro Farikou, pour dire qu’on a un problème avec notre promoteur, donc venez régler. Jamais. Notre seul problème, c’est qu’on a demandé à notre promoteur de construire notre marché. Et c’est ce qu’il est en train de faire », a déclaré Bernadette Nayé Tekouaï, commissaire aux comptes de la Comagoa.

S’exprimant au nom de la présidente, Irié Lou Djena Hélène, a rappelé aux journalistes l’historique de la création de cette coopérative.

« Aujourd’hui, je viens dire qu’au sein de la Comagoa nous sommes toutes des femmes qui avions monté cette structure. Donc tous les bruits qu’on entend sont archi-faux », a-t-elle clarifié.

Selon les autres membres de la coopérative, il faut une entente parfaite pour mieux porter le projet du marché, qui est en train de prendre forme au fil du temps, dont la construction a été confiée à Digital partners immobilier (DIPIMO).

Pour sa part, Kouadio N’Dri Françis, responsable juridique de Dipimo, a fait savoir qu’ils sont dans une logique de la réussite du marché.

« Nous appelons tous les acteurs externes comme internes à la retenue. Nous les invitons à un peu de patience. Parce qu’aujourd’hui, beaucoup de choses se disent. Dans la mesure où certains acteurs que nous avons cooptés pour accompagner dans le projet, eux-mêmes se mettent dans une logique de boycott. Non ! Nous ne sommes pas dans cette logique. Nous voulons réussir le projet », a-t-il indiqué.

A l’en croire, les travaux qui devraient débuter en 2022, ont fait face à plusieurs facteurs, dont la découverte d’un réseau d’assainissement sur le chantier et la remise des documents techniques et architecturaux, qui ont pris du temps.

Malgré les questions financières rencontrées, Kouadio N’Dri Françis, s’est voulu rassurant et a réitéré le désir de sa structure de finaliser le marché dans un délai de 18 mois.

« Il est certes vrai que le projet a connu du retard. Mais cela se justifie. Et si on veut aller plus loin, ce n’est pas le seul projet à Adjamé qui connait du retard. Mais pourquoi aujourd’hui les gens se retournent contre nous et disent ce qu’ils disent ? Je ne suis pas sûr que ceux-là veulent la réussite du projet », a-t-il martelé.

Pour rappel, il s’agit d’un marché ultramoderne qui va compter huit (8) niveaux, avec près de 8000 magasins dont les travaux sont évalués à plus de 22 milliards de F CFA.