L’objectif était de sensibiliser la population et de mobiliser les autorités afin de prendre des mesures concrètes vis-à-vis de ce fléau.
La ministre Nassénéba Touré a dressé un bilan des violences faites aux femmes et aux filles en Côte d’Ivoire. ‘‘Une femme sur trois est victime de violences basées sur le genre. En 2023, ce sont 8 862 cas qui ont été signalés, dont plus de 500 cas graves, notamment des féminicides”, a-t-elle relevé.

Nassénéba Touré a surtout insisté sur la nécessité de renforcer les campagnes de sensibilisation, de briser le silence et de faire en sorte que les violences soient systématiquement dénoncées. Elle a encouragé toute personne témoin de violences à les dénoncer en appelant gratuitement la ligne 1308.
Kandia Camara quant à elle, a évoqué l’engagement du Sénat à soutenir toutes les initiatives législatives qui visent à protéger les victimes de violences basées sur le genre. Elle a également souligné l’importance de l’éducation des enfants, avant d’affirmer que “tout part de l’enfance et les enfants suivent souvent l’exemple de leurs pères” invitant ainsi les chefs coutumiers et les guides religieux à jouer un rôle primordial dans cette lutte.

La marche s’est conclue par la lecture d’une motion par Danitza Tonga, porte-parole des participantes, qui a confirmé leur engagement à œuvrer pour une Côte d’Ivoire où plus aucune femme ni aucune fille ne sera victime de violence. Elle a appelé à l’unité de tous et à la promotion d’une “masculinité positive”, avec un engagement ferme pour une “tolérance zéro”.
Au-delà de l’aspect symbolique, cette marche a été un appel à l’action collective. En effet, il s’agit d’un combat pour l’égalité et le respect des droits humains, un combat que chaque citoyen, homme ou femme, doit porter avec détermination.
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