« En dehors des pays qui disposent de légions étrangères où la loi de leurs pays leur permet d’avoir des gens d’autres nationalités, dans tous les pays, je dirais du monde, pour appartenir à l’armée, il faut être national de ce pays. La Côte d’Ivoire ne peut pas faire exception. Il n’y a donc aucun étranger parmi nos soldats », a exprimé M. Coulibaly répondant à une question de la presse à l’issue du compte rendu du Conseil des ministres.
Il a ajouté que les militaires ivoiriens sont des fonctionnaires et qu’en Côte d’Ivoire comme dans tous les autres pays du monde, nul ne peut appartenir à la Fonction publique d’un pays, « s’il n’est national de ce pays ».
« Ces militaires ivoiriens sont bel et bien Ivoiriens », a-t-il insisté.
Le président Alassane Ouattara, rappelle-t-on, intervenant mercredi 21 septembre 2022 à la tribune de l’ONU, lors de la 77ème assemblée générale des Nations Unies, avait exigé la libération de ces militaires.
Un appel appuyé par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui ont appelé les autorités maliennes, jeudi 22 septembre 2022, lors d’une conférence organisée, en marge de la 77ème assemblée générale de l’ONU, à libérer les militaires ivoiriens, « sans condition ».
Ces soldats ivoiriens, au départ, étaient au nombre de 49 à être arrêtés par Bamako, qui les a placés sous mandat de dépôt pour, dit-on, “atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat malien ainsi que d’autres chefs d’accusation”.Trois d’entre eux, essentiellement des femmes, ont été relâchées pour cause humanitaire, depuis le 03 septembre 2022, après des négociations.
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