"Il est possible de nourrir la population mondiale. Pour y parvenir, nous devons adopter des stratégies innovantes permettant de contenir la volatilité des prix des intrants agricoles, d’augmenter l’offre dans le respect des exigences du développement durable, de réduire les pertes et les gaspillages alimentaires et, enfin, de favoriser les échanges nationaux, sous régionaux et internationaux", a-t-il proposé.
Pour le Ministre d’État, dans un contexte de crises mondiales et de changement climatique, la JMA appelle à une synergie d’actions en faveur de la transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus résilients et plus durables en vue du mieux-être de tous.
Célébrée tous les deux ans en octobre depuis 1981, la 42e édition de la JMA a été célébrée sous le thème « Ne laisser personne de côté – Améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie pour tous ».
Selon M. Adjoumani, ce thème traduit l’engagement de tous les acteurs du monde agricole à œuvrer étroitement à l’atteinte de la sécurité alimentaire et à une meilleure nutrition globale déplorant qu’environ 925 millions de personnes souffrent encore de la faim dans le monde. "Une personne sur sept est laissée pour compte. Plus de trois millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année dans le monde pour cause de malnutrition et 159 millions d’autres souffrent d’un retard de croissance", s’est-il offusqué.
En Côte d’Ivoire a assuré le ministre d’Etat, l’analyse des bilans alimentaires sur les dix dernières années montre que le pays n’est pas confronté à un problème d’indisponibilité des aliments.
"Nous sommes autosuffisants en certaines denrées de grande consommation comme l’igname, le manioc et la banane plantain. Seuls le riz et le blé continuent d’être importés pour compenser le déficit structurel en céréales", a-t-il noté.
Aussi a-t-il ajouté qu’avec l’appui de ses partenaires au développement, le gouvernement ivoirien a pu mobiliser environ 1.622 milliards de FCFA dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole (PNIA).
Ces financements ont permis, selon le premier responsable du secteur agricole, de mettre en place de nombreux programmes et projets en vue d’augmenter régulièrement les productions de toutes nos cultures.
Ces projets ont aussi permis de consolider les acquis en mettant l’accent sur la transformation structurelle de notre agriculture, à travers le développement de la valeur ajoutée, la mise en place de systèmes de production durables et respectueux de l’environnement, et une croissance inclusive, garante du développement rural et du bien-être des populations.
Les partenaires techniques et financiers ont au cours de cette journée réitéré leur soutien à la Côte d’Ivoire pour assurer la sécurité alimentaire et le développement du pays.
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