Cette présentation a été un moment de partage de l’expérience française, avec les équipes de l’E2C Lorraine et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Grand-EST de France. Il s’agissait pour les experts français d’exposer le processus d’accompagnement et de formation des jeunes, le contenu du programme de formation, les offres vers l’entreprise et bien d’autres.
« (…) Je pense que le Ministre N’Guessan Koffi et ses équipes ont très bien compris le projet de l’E2C. Les écoles de la deuxième chance françaises continueront, comme le fait la branche de la Lorraine, à appuyer la Côte d’Ivoire. Je suis prête à m’associer à ce projet ivoirien », a encouragé Édith Cresson, qui a profité de l’occasion pour féliciter le Ministre et l'ensemble de son cabinet, pour avoir, selon elle, mieux assimiler les contours du programme.
Le patron de l’enseignement technique a pour sa part, exhorté les entreprises à s’engager pleinement dans le dispositif de l’E2C. Il s’agit, selon lui, d’identifier les besoins en compétences, d’élaborer et faire agréer des projets de formation-insertion, de mobiliser des ressources financières pour la mise en œuvre des projets.
« L’objectif ultime de l’E2C est de mettre à la disposition des entreprises une main d’œuvre compétente et qualifiée. Cela afin de renforcer leur compétitivité. (…) Sous l’impulsion du Président de la République, S.E.M Alassane OUATTARA, la Côte d’Ivoire se modernise et se développe en incarnant des valeurs fortes d’unité et de solidarité », a indiqué le Ministre de l’Enseignement Technique.
« Dans ce contexte, la formation professionnelle, gage d’une insertion durable, constitue l’un des piliers majeurs de son développement », ajoute-t-il, en appelant les acteurs du secteur éducation-formation à la mobilisation pour le succès du projet, afin qu’il soit un instrument efficace et adapté pour la formation aux métiers avec un accès à l’emploi plus favorable.
Première ministre de la République de France de mai 1991 à avril 1992, Édith Cresson, est l’initiatrice de l’E2C depuis 1995 et crée, en 2001, la Fondation pour l’Ecole de la Deuxième Chance. À ce jour, ce sont plus de 46 écoles et 110 sites de formation qui ont vu le jour sous son impulsion. Elle encourage aussi les entreprises à accompagner, « l’Ecole de la 2è Chance ».
En Côte d’Ivoire, l’E2C fait partie de la deuxième phase du Programme Social du Gouvernement (PS GOUV 2), et a été conçue pour offrir un nouveau parcours d’acquisition de compétences à des jeunes adultes (14 à 35 ans), sans qualification ou mal insérés dans le tissu social, afin de les aider à construire un parcours professionnel.
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