Cette progression témoigne des efforts inlassables de l’Etat ivoirien pour instaurer une culture de transparence et de redevabilité.
En effet, le gouvernement Alassane Ouattara a déployé plusieurs réformes majeures pour lutter efficacement contre la corruption.
C’est dans cette optique que la stratégie nationale de lutte contre la corruption a été adoptée et opérationnalisée.
Cette stratégie s’est muée en un programme national pour coordonner les actions des différentes institutions et renforcer la prévention et la répression des actes de corruption.
Aussi, le registre des bénéficiaires effectifs a été mis en place pour garantir une transparence accrue dans les affaires économiques et financières. Ce registre permet d’identifier les véritables propriétaires des entreprises et de lutter contre les montages financiers opaques.
Le gouvernement a également renforcé des dispositifs anti-blanchiment et de lutte contre le financement du terrorisme pour aligner ses pratiques sur les standards internationaux. Cela renforce ainsi la crédibilité du pays sur la scène financière mondiale.
La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) a joué un rôle central dans cette dynamique en prenant plusieurs mesures concrètes.
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C’est ainsi qu’est née l’Académie de Lutte contre la Corruption. Ce centre d’excellence a été créé pour former les agents publics et privés, les magistrats et les acteurs de la société civile aux meilleures pratiques en matière de prévention et de répression de la corruption. L’Académie vise à renforcer les capacités nationales et régionales en gouvernance éthique.
Aussi, la HABG a intensifié ses efforts pour encourager les responsables publics à déclarer leurs biens, renforçant ainsi la transparence et la redevabilité.
L’entité gouvernementale a également pris des mesures pour mieux protéger les individus qui dénoncent des actes de corruption, afin de favoriser un environnement propice à la dénonciation des malversations.
Enfin, la HABG a renforcé les mécanismes d’investigation pour garantir une réponse rapide et efficace aux cas de corruption signalés.
Malgré ces avancées, des défis subsistent. Pour maintenir cette dynamique positive, il est essentiel d’accélérer la mise en œuvre des réformes, de renforcer les capacités des organes de contrôle et de poursuite et d’améliorer la communication autour des résultats obtenus.
C’est pourquoi la HABG préconise que l’Enquête Nationale sur la Corruption soit institutionnalisée. Ce qui permettrait de disposer d’un baromètre fiable et indépendant pour mesurer les progrès réalisés.
Il est aussi impératif d’accélérer la mise en place de l’Académie de Lutte contre la Corruption afin d’ancrer durablement une culture d’intégrité et de redevabilité.
Enfin, il est primordial d’adopter des mesures légales et administratives plus robustes pour renforcer la protection des lanceurs d’alerte.
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Avec ces réformes et ces initiatives, la Côte d’Ivoire vise un score de 50/100 à l’IPC d'ici à 2026. Cette ambition témoigne de la volonté du pays de s’affirmer comme un modèle de transparence et de bonne gouvernance en Afrique. Les progrès réalisés en 2024 montrent que la lutte contre la corruption est désormais une priorité nationale, portée par des actions concrètes et un engagement politique fort. Reste à relever les défis persistants pour garantir une transformation durable et inclusive.
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