« Les différents échanges et panels permettront peut-être au ministère de mieux calibrer les politiques à adresser dans le secteur, mais également pourront permettre aux populations ou aux parties prenantes à cet atelier, de prendre les précautions nécessaires avant de pouvoir acquérir un bien en milieu urbain », a souhaité Gba Téan Jean-Michel.
Pour lui, cette initiative est à encourager, car les recommandations vont permettre à son département ministériel, de comprendre les attentes des acteurs et des populations dans le secteur de l’immobilier.
« On espère de ce salon va nous donner un certain nombre de recommandations, qui seront portées au ministre pour qu’on puisse prendre des politiques publiques qui répondent véritablement aux attentes de nos populations », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Williams Bella, commissaire général du Simo, a remercié le ministère, parrain de cette édition pour son appui moral, logistique et financier.
Selon le thème de cette édition, il a donné 3 raisons qui selon lui, sont impératives pour avoir une approche holistique sur ce secteur transversal clé de l’économie.
« Quand le bâtiment va bien, tout va bien, car son développement entraine sur son territoire, pour ses acteurs et animateurs, de la formation concrète, des développements de filière et une croissance inclusive qui s’enregistre dans les livres de l’économie », a-t-il précisé.
Il justifie également qu’aborder l’immobilier qu’avec un seul prisme ne permet justement pas, dans l’espace même de sa conception de penser à plusieurs autres aspects.
En outre, il a ajouté que l’approche holistique est définitivement africaine, comme l’approche confucéenne est asiatique et l’approche cartésienne européenne.
Visite de stands, panels, ateliers et échanges ont permis aux participants de mieux comprendre l’investissement et le futur de l’urbanisation en Côte d’Ivoire.
Durant deux jours, ce salon a réuni des spécialistes tant au niveau national, régional, qu’international autour des problématiques de l’immobilier, de la finance et du développement territorial, majoritairement en Côte d’Ivoire, mais aussi dans la sous-région ouest-africaine.
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