La BHCI se rapproche de ses clients, acteurs et professionnels de l’immobilier

Publié le 6 juil. 2024 à 11:34

  • La BHCI se rapproche de ses clients, acteurs et professionnels de l’immobilier

« Comment monter un crédit promoteur à la BHCI ? » est le thème autour duquel s’est articulée la 1ère conférence de la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), pour aider les professionnels et acteurs de l’immobilier exerçant sur le sol Ivoirien, à mieux maitriser le processus de montage de dossier de crédit, pour un projet immobilier. C’était le jeudi 27 juin 2024, à l’agence de la banque à Cocody, 7è tranche.

« Le but de ces rencontres est de contribuer à professionnaliser l’immobilier en Côte d’Ivoire et fournir aux populations, ainsi qu’aux entreprises du pays, les outils pour monter, dans les meilleures conditions, les dossiers de financements de leurs projets immobiliers », a fait savoir Désirée Eliane Yacé, directrice générale de la BHCI.

Selon elle, ces échanges vont permettre de se rapprocher des clients et potentiels clients de sa banque et à ceux-ci de maitriser toutes les démarches utiles, pour être à l’abri des intermédiaires.

Lors de son intervention, Eric Kotchi, Directeur de l’Immobilier et des Entreprises de la BHCI, a mis en lumière plusieurs points essentiels que ne cessent de se poser les clients.

Pour lui, avant de s’engager à financer un projet immobilier, un banquier doit se poser des questions qui sont entre autres : Qui finance-t-on ? Qu’est-ce qu’on finance ? Où on finance ? Qui construit ? et Qui achète ?

« C’est à partir de ces interrogations que la banque examine la banque examine la qualité, la moralité, l’historique de crédits du demandeur (le risque de contrepartie), la rentabilité du projet immobilier selon qu’il se situe dans la gamme sociale, économique, luxe… et les documents et autorisation administratives liés aux terrains, en conformité avec la loi Ivoirienne (risque administratif) », a-t-il expliqué.

Aussi, la banque va évaluer les risques de performances. Autrement dit, les risques de construction (risques les plus importants), l’expertise du maître d’ouvrage, etc. Enfin, elle prend en compte, dans son étude de recevabilité des dossiers de financement de projets immobiliers, le risque de commercialisation, c’est-à-dire la capacité du promoteur immobilier à vendre et/ou à louer les biens construits, à recouvrer ses avoirs… Et, donc, à rembourser son crédit ! « Si vous ne remplissez pas ces conditions, alors votre dossier sera irrecevabilité » ajoute Eric Kotchi.

En outre, Eric Kotchi a précisé que le financement de la construction des projets immobiliers, destinés à la vente, exige l’ouverture d’un compte séquestre qui permet d’enregistrer et de rendre indisponible des paiements effectués par les souscripteurs, jusqu’à parfait achèvement du projet en construction et en commercialisation.

Il est utilisé pour rembourser le crédit octroyé par la banque (…) Les frais à la charge du promoteur sont l’Assurance Tout Risque Chantier, les frais de notaire, les frais de dossier (…) Le crédit est accordé avec un différé en capital (les intérêts sont payés pendant la période de construction).

Cette rencontre a permis au conférencier de revenir sur les aspects techniques et financiers, qui selon lui, doit être claire. Elle doit comprendre la ou les Attestations de Concession Définitive (ACD), les états fonciers (d’un mois), l’agrément programme, la désignation précise de l’actif à réaliser, la situation géographique du projet, les spécificités, sans oublier le plan architectural et bien d’autres éléments.