Selon le directeur général Ahmadou Bakayoko, l’intelligence artificielle n’a pas été seulement conçu pour créer des textes ou encore des images, mais il intervient dans tout les secteurs d’activité, comme la gestion du réseau de distribution d’eau, l’optimisation des coûts d’exploitation.

« Il s’agit d’un outil d’aide à la prise de décision, dans l’optique d’anticiper sur une situation ou d’apporter une réponse précise à un problème donné. L’IA aujourd’hui nous facilite la planification et l’exploitation dans la gestion quotidienne de notre réseau », a-t-il expliqué.

En outre, il a fait savoir que la forte croissance des infrastructures et la modélisation hydraulique sont devenues essentielles pour anticiper les besoins et ajuster les opérations en temps réel.

« Nous sommes capables de mieux comprendre et maîtriser notre modèle de distribution ainsi que les débits d’eau, en réagissant de manière beaucoup plus rapide et précise », a ajouté le directeur général.

Lors des échanges, il révèle que plusieurs capteurs ont été mis en place pour stimuler une baisse de pression pour réagir beaucoup plus vite et permettre de circonscrire les éventuels pannes, les réparer et assurer la continuité du service.

Cela représente également une économie substantielle pour l’entreprise, en réduisant les coûts de maintenance et les interruptions de service.

Ce panel a permis de se rendre compte que l’Intelligence Artificielle, loin d’être un simple rêve, est une réalité tangible qui transforme déjà les infrastructures en Afrique.

« Aujourd’hui nous pouvons améliorer de façon significative le taux de détection des fraudeurs en utilisant la donnée et les techniques avancées de l’Intelligence Artificielle », a-t-il conclu.