Le Kenya a besoin d’environ 4500 milliards FCFA pour parvenir à un accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030.
La conférence a souligné la nécessité d’une collaboration pour aider les gouvernements à combler le déficit de financement grâce au financement du secteur privé, au financement mixte des banques commerciales, aux institutions de financement du développement et aux marchés des capitaux.
"En facilitant la collaboration pour les partenariats public-privé (PPP), nous ouvrons une nouvelle porte aux investissements et aux capitaux", a déclaré Mecuria Assefaw, chef de la Division de la sécurité de l’eau et de l’assainissement à la Banque africaine de développement. Il a ajouté que combler le déficit de financement dans le secteur nécessitait des efforts soutenus et à long terme. Les PPP ont été une réussite sur le projet d’approvisionnement en eau de Kigali au Rwanda, cofinancé par la Banque et d’autres partenaires au développement, qui a permis d’améliorer considérablement les services d’approvisionnement en eau pour un demi-million de personnes.
Le gouvernement kenyan a fait des efforts pour aligner la loi sur l’eau sur la législation en matière de PPP afin d’opérationnaliser de tels projets.
Emily Kilongi, chargée principale de l’eau et de l’assainissement à la BAD, a aussi souligné qu’il est essentiel de prendre des dispositions politiques, institutionnelles et réglementaires adéquates pour faciliter les investissements dans des activités qui contribuent à la sécurité de l’eau et à un assainissement sûr.
La BAD a coparrainé la conférence organisée par le Fonds fiduciaire du secteur de l’eau du Kenya. Le portefeuille actif de la Banque africaine de développement pour le Kenya s’élève actuellement à 2410 milliards FCFA, dont 74 % d’investissements dans les infrastructures critiques (transport, eau et assainissement, énergie).
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