BioNTech "confiant" dans l'efficacité de son vaccin contre le variant indien

Publié le 28 avr. 2021 à 10:19 Modifié le 25 sept. 2022 à 01:00

  • BioNTech "confiant" dans l'efficacité de son vaccin contre le variant indien

Ugur Sahin, Fondateur et directeur du laboratoire BioNTech

Le fondateur et directeur du laboratoire BioNTech, Ugur Sahin, s'est dit mercredi "confiant" dans l'efficacité de son vaccin, développé avec le groupe américain Pfizer, contre le variant indien du Covid-19.

Le fondateur et directeur du laboratoire BioNTech, Ugur Sahin, s'est dit mercredi "confiant" dans l'efficacité de son vaccin, développé avec le groupe américain Pfizer, contre le variant indien du Covid-19.

 

Si des "tests" sont encore en cours, "le variant indien présente des mutations que nous avons déjà étudiées et contre lesquelles notre vaccin agit, ce qui nous rend confiant", a expliqué M. Sahin lors d'une conférence de presse en ligne.

 

Le variant B.1.617, plus communément appelé variant indien du fait de sa première occurrence en Inde, a été détecté dans "au moins 17 pays", dont le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Belgique, la Suisse ou encore l'Italie, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

"Le bastion" que la vaccination constitue contre le Covid-19 "va tenir, j'en suis persuadé" a ajoute M. Sahin.

BioNTech a déjà testé son vaccin sur plus de 30 variants, obtenant à chaque fois au moins une "réponse immunitaire suffisante", a-t-il ajouté.

 

Le directeur de la start-up allemande spécialisée dans l'ARN messager et devenue pionnière mondiale de l'immunisation, a également annoncé que son vaccin, utilisé dans l'UE et aux Etats-Unis depuis décembre dernier, devrait bientôt obtenir l'homologation des autorités sanitaires chinoises.

 

"Il reste quelques questions ouvertes auxquelles nous répondons" et "une autorisation d'ici juillet est très probable", a détaillé le scientifique.

 

Il s'est également déclaré favorable à des assouplissements des restrictions pour les personnes vaccinées, mais "cela ne devrait pas arriver trop vite, sinon on crée de la jalousie".

 

Quand 50 à 60% des Européens seront vaccinés fin mai ou courant juin, de tels assouplissements, "scientifiquement sensés", "atteindraient une large part de la population", a fait valoir M. Sahin.