Covid-19: la vaccination pour tous va démarrer en France

Publié le 30 mai 2021 à 13:21 Modifié le 30 mai 2021 à 16:21

  • Covid-19: la vaccination pour tous va démarrer en France

Fini les critères d'âge ou d'état de santé: à partir de lundi, toute la population majeure de France sera éligible à la vaccination contre le Covid-19, étape cruciale pour éviter un rebond de l'épidémie alors que les restrictions s'allègent peu à peu.

Fini les critères d'âge ou d'état de santé: à partir de lundi, toute la population majeure de France sera éligible à la vaccination contre le Covid-19, étape cruciale pour éviter un rebond de l'épidémie alors que les restrictions s'allègent peu à peu.

 

Les 18-49 ans étaient officiellement la dernière catégorie à pouvoir intégrer sans conditions la campagne de vaccination, qui s'est élargie par paliers depuis son démarrage fin décembre.

 

Les candidats doivent néanmoins s'armer de patience: les réservations, qui ont démarré il y a quatre jours, arrivent de manière "progressive" sur les plateformes internet spécialisées, selon le ministre de la Santé Olivier Véran. De nouveaux créneaux de rendez-vous seront mis en ligne "chaque jour", a-t-il précisé.

 

Doctolib, principale plateforme de réservation, s'attend à une forte affluence mais a prévenu qu'elle ne pourrait pas répondre à toutes les demandes de patients, au regard du "nombre encore limité de doses de vaccins, notamment Pfizer et Moderna".

 

"28 millions de personnes adultes sont éligibles à la vaccination et non vaccinées à date pour en moyenne 500.000 rendez-vous disponibles chaque jour", a ajouté la principale plateforme de réservation.

Vacciner le plus largement possible est un enjeu majeur pour éviter une reprise de l'épidémie dans les semaines et les mois à venir. 

 

Les indicateurs sanitaires ont continué de s'améliorer samedi en France, avec 10.675 cas positifs recensés à travers le pays, tandis que 16.847 malades du Covid étaient soignés à l'hôpital, dont 3.028 en services de soins critiques (environ 500 de moins que la semaine dernière).

 

Malgré cette dynamique de baisse, le chiffre de 10.000 nouveaux cas quotidiens de contaminations "n'est pas suffisant" pour écarter le spectre d'une quatrième vague, estime dans le JDD Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Institut Pasteur.