L’opération "Casques Roses" d’Italie active un système d’accueil pour les femmes afghanes

Publié le 28 août 2021 à 19:06 Modifié le 28 juin 2022 à 23:29

  • L’opération "Casques Roses" d’Italie active un système d’accueil pour les femmes afghanes

Crédit Photo : Carnet Rose

Des associations italiennes dont le États Généraux des femmes, avec l'Alliance des femmes, compte tenu de l'urgence actuelle en Afghanistan et dans le cadre des actions proposées par le projet ‘’Cité des femmes’’, se sont mobilisés d'urgence en proposant l'initiative "Casques roses" et en faisant appel à toutes les institutions italiennes.

Des associations italiennes dont le États Généraux des femmes, avec l'Alliance des femmes, compte tenu de l'urgence actuelle en Afghanistan et dans le cadre des actions proposées par le projet ‘’Cité des femmes’’, se sont mobilisés d'urgence en proposant l'initiative "Casques roses" et en faisant appel à toutes les institutions italiennes.


Selon le communiqué de presse dont RTI.info a reçu copie ce samedi 28 août 2021, cette réaction humanitaire des femmes italiennes à l’endroit de leurs semblables sinistrées et en détresse en Afghanistan repose sur deux objectifs. Il s’agit de faire parvenir la demande de protection active à l'ONU en Afghanistan avec l'opération "Casques roses" et activer un système d'accueil en Italie pour les jeunes femmes afghanes qui, en collaboration avec les organismes et institutions chargés d'activer les corridors humanitaires, leur permettra de suivre des cours de formation et d'éducation dans les écoles et universités italienne. Isa Maggi, Présidente nationale de l'association "États généraux des femmes", a demandé une intervention "rapide et unifiée".


Selon elle, City of Women (cité des femmes), ‘’qui est le nom d'un projet spécifique des États généraux, est une vaste plate-forme politique qui est un prélude à la Charte de Dubaï que SDG présentera à la prochaine Expo, à laquelle tous les mairesses et maires peuvent se joindre et à laquelle nous espérons qu'ils s’y joindront, en masse’’.


Elle a annoncé par la même occasion, qu’il y a déjà beaucoup de mairesses et de maires qui ont volontairement fait des propositions pour accueillir des femmes et des enfants. Le protocole d'action proposé et présenté dans le cadre d’une telle action d’urgence est le suivant : accueillir des jeunes femmes à qui une nourriture et un logement adéquats sont garantis.


Le nombre de femmes et les conditions d'accueil (appartements, logements universitaires, autres formes...) doivent également être précisés dans le cas des jeunes femmes avec enfants ; Il y a aussi la possibilité pour ces déplacés de guerre de l’Afghanistan de poursuivre ou de commencer des études (y compris des études universitaires) dans la ville d'accueil, en précisant pour chaque femme, adolescent et enfant, en fonction de l'âge, la proposition d'insertion scolaire avec l'école et/ou l'université. Cela sous réserve d'accord avec l'université si en la même ville, également par le biais d'un accord général avec les bureaux de l'école ou avec des directeurs individuels.


La possibilité de placement ultérieur qui prend en compte le type d'emploi et les conditions contractuelles (tâches, activités, horaires, salaires, cotisations ainsi que la nourriture et le logement) convenus avec l'employeur doivent être indiqués pour chaque femme en âge de travailler.


Le soutien psychologique et linguistique qui concerne les structures d'accompagnement social et sanitaire seront indiquées, et des rapports sur l'état et les conditions des personnes et leur intégration sociale seront fournis aux Maires et éventuellement aux Préfets.


Les préfets sont chargés de surveiller et de contrôler la bonne application et la bonne exécution du programme humanitaire de soutien aux femmes afghanes.


Le premier signe d'adhésion concrète à ce projet est qu’il est destiné aux femmes via des programmes spécifiques. Ces programmes ont pour but de créer des espaces dédiés à faciliter la formation, l'apprentissage des langues, le soutien psychologique, la croissance, l'intégration.


A cela s’ajoute toutes les conditions nécessaires pour permettre l'émancipation des femmes afghanes, leur permettant de se tourner vers un « avenir dévoilé », conscientes de leur indépendance et de la force de leur voix.


Il faut noter que l’opération ‘’Casques Roses’’ d’Italie est un symbole tangible de ce que les femmes peuvent faire pour les femmes, « à commencer par celles que nous accueillerons en Italie depuis l'Afghanistan pour un soutien humanitaire dévoué et sincère », a déclaré Isa Maggi, Présidente nationale de l'association "États généraux des femmes.