"Ce n’est pas à l’ordre du jour", voilà ce que répète l’équipe d’Élisabeth Borne, prudente avant le début des discussions avec le gouvernement algérien.
Sur le gaz, a priori pas d’annonces à attendre sur une possible augmentation des livraisons vers la France, Paris a en réalité peu d’espoir d’obtenir davantage des autorités algériennes.
Sur les visas, "les discussions n’ont pas encore abouti", se contente de répondre un conseiller de la Première ministre française.
Autre dossier en suspens : la commission d’historiens censés travailler sur la colonisation et la guerre d’Algérie. Son calendrier et sa composition ne sont pas encore connus.
Des sujets consensuels
La visite d’Élisabeth Borne va surtout se concentrer sur des sujets beaucoup plus consensuels : la jeunesse et la coopération économique. La Première ministre ouvrira un forum d’affaires lundi avant de rencontrer des élèves du lycée français d’Alger.
Deux mois après le déplacement sur place d’Emmanuel Macron, cette visite est une nouvelle étape dans la reprise du dialogue franco-algérien après des années de brouilles et de tensions.
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