Le lancement officiel de l’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre (OFDIG) s’est tenu à Montréal au Québec et retransmis en ligne dans le réseau de la Francophonie.
Cet observatoire est dédié à la promotion à l’échelle internationale l’égalité femmes-hommes et d’accroître l’autonomie et le pouvoir d’agir des femmes et des filles dans trois secteurs cruciaux du développement inclusif : les milieux économiques, les systèmes éducatifs et l’enseignement supérieur.
Dans son allocution, la Rectrice de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Magda Fusaro, s’est réjouie de la création de cet Observatoire, une autre façon pour l’UQAM de contribuer à la promotion et à l’atteinte de l’égalité entre femmes et hommes, cette fois à l’échelle de la francophonie. « Je salue l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et Affaires Mondiales Canada (AMC), nos partenaires ainsi que les codirectrices engagées dans ce noble objectif visant à favoriser, pour la moitié de l’humanité, la mise en place de pratiques plus justes, équitables et inclusives », a-t-elle déclaré.
Quant au Recteur de l'AUF, Slim Khalbous, il a soutenu que la promotion de l’égalité femmes-hommes est un plaidoyer, mais surtout des actions qui concrétisent les valeurs défendues par la Francophonie scientifique.
Les co-directrices de l’OFDIG, Catherine Bourassa-Dansereau et Marie Langevin, ont dans l’ensemble souhaité que d’ici cinq à dix ans, l’Observatoire devienne une référence internationale pour les enjeux de développement inclusif par le genre, d’égalité femmes-hommes. Un instrument de référence lorsqu’il est question des pratiques et initiatives les favorisant.
En égard à la qualité de cette thématique, plusieurs hautes personnalités se sont fait entendre, à l’instar de Roda Muse, secrétaire générale, Commission canadienne pour l’UNESCO, Valérie Plante, mairesse de Montréal, Chantal Rouleau, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada.
Après la cérémonie de lancement officiel qui s’est tenue le mercredi 09 mars à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2022, une conférence de presse a permis à la presse de Côte d’Ivoire (membre du réseau de l’AUF) d’intervenir autour de deux questions essentielles. Qu’est ce qui a motivé la création de l’OFDIG et pourquoi la restriction de son champ d’action autour trois secteurs cruciaux du développement inclusif : les milieux économiques, les systèmes éducatifs et l’enseignement supérieur ?
Des préoccupations qui ont été satisfaites par les organisatrices de cette conférence de presse, à savoir que la création de l’OFDIG a été motivée par le besoin d’avoir des données harmonisées sur la question au sein de la Francophonie. Celles-ci n’étant pas les mêmes au sein des différents pays.
Secundo, il faut noter le développement inclusif s’articule autour plusieurs secteurs parmi lesquels l’économie, l’éducation et l’enseignement supérieur. C’est à travers des actions concrètes et concertées dans ces domaines que le développement inclusif pourra être atteint.
Par ailleurs, le lancement de l’OFDIG a permis de réunir en table ronde les co-chercheuses de l’Observatoire provenant d’établissements universitaires de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Maroc, de l’UQAM et de l’Université de l’Ontario français.
Notons que l’OFDIG qui a vu le jour en 2018, est hébergé à l’UQAM et travaille étroitement avec l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) et le Service aux collectivités (SAC) de l’UQAM.
Ce nouvel observatoire profitera des expertises de ces deux regroupements pionniers en matière de formation et de recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire et de recherche partenariale avec les groupes de femmes et de la société civile.
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