Grippe aviaire : 16 millions de volailles abattues en France

Publié le 3 mai 2022 à 09:53 Modifié le 29 sept. 2022 à 21:03

  • Grippe aviaire : 16 millions de volailles abattues en France

Depuis le début de l'épizootie de grippe aviaire en France, la plus grave à ce jour à toucher le pays, un nombre record de 16 millions de volailles ont été abattues, a annoncé lundi le ministère de l'Agriculture, soulignant que le pic épidémique était désormais passé.

Depuis le début de l'épizootie de grippe aviaire en France, la plus grave à ce jour à toucher le pays, un nombre record de 16 millions de volailles ont été abattues, a annoncé lundi le ministère de l'Agriculture, soulignant que le pic épidémique était désormais passé.

 

Depuis le premier cas recensé dans le nord de la France fin novembre, 1.364 élevages ont été contaminés par le virus, dont 857 foyers recensés en Vendée, dans l'ouest, et dans les départements limitrophes, où les autorités vident les élevages via des abattages massifs d'animaux malades mais aussi sains, de façon préventive.

 

D'ordinaire, les crises liées à la grippe aviaire restent globalement circonscrites au sud-ouest de la France, en particulier aux élevages de canards destinés à la production de foie gras.

 

L'an dernier, près de 500 foyers avaient été recensés dans des élevages et 3,5 millions d'animaux, essentiellement des canards, abattus dans le pays. 

 

L'influenza aviaire possède un caractère saisonnier. Transportée par des oiseaux migrateurs venant d'Asie, elle commence généralement à se développer en octobre en Europe et se poursuit jusqu'au mois d'avril.

 

Mais pour la première fois, les oiseaux sauvages ont contaminé cette année des élevages lors de la remontée de leur migration des pays du sud, ce qui a entraîné une deuxième vague. 

 

"C'est surtout les gallus -une variété de poule- qui sont touchés", indique le ministère, soulignant que "le pic épidémique a été passé à la fin du mois de mars et l'épizootie décélère".

 

Des oiseaux qui ont hiverné en Afrique, dans le sud de l'Europe ou du bassin méditerranéen "sont remontés avec une très forte contamination, suffisante pour contaminer les environnements des élevages", a expliqué Gilles Salvat, directeur général délégué au pôle recherche de l'agence sanitaire (Anses).