"L'Ukraine continue de travailler activement avec tous les alliés de l'Otan pour les convaincre que le moment est venu pour de la clarté sur (son) adhésion à l'Alliance", a indiqué sur Twitter le ministre ukrainien, à l'issue d'un entretien téléphonique avec M. Stoltenberg.
L'Ukraine réclame inlassablement à l'Otan de l'intégrer dans l'Alliance lorsque la guerre avec la Russie sera terminée.
Mercredi, Volodymyr Zelensky a réclamé des éléments "concrets" de la part de l'Otan lors de son sommet annuel prévu les 11 et 12 juillet prochains à Vilnius (Lituanie).
"Nous sommes un État responsable et nous comprenons que nous ne pouvons pas être membre de l'Otan en temps de guerre. Mais nous devons être sûrs qu'après la guerre, nous le serons", a-t-il réclamé devant le Parlement ukrainien.
Les alliés cherchent encore une ligne commune sur les garanties de sécurité qu'ils sont prêts à accorder à Kiev, hors de la question d'une éventuelle adhésion.
Le 17 juin, le président américain Joe Biden avait averti que "non", l'Ukraine ne bénéficierait pas de traitement de faveur pour une adhésion à l'Otan.
L'Ukraine devra "respecter tous les critères. Donc nous n'allons pas rendre cela facile", avait-il assuré à des journalistes.
En Lituanie, l'Ukraine ne sera pas invitée à adhérer à l'Alliance, a déjà prévenu Jens Stoltenberg, mais l'Otan souhaite tout de même tenir lors du sommet la première réunion du nouveau conseil Otan-Ukraine avec Volodymyr Zelensky.
Avant son invasion de l'Ukraine, la Russie avait émis comme ligne rouge l'intégration de son voisin à l'alliance, une menace pour sa souveraineté, selon le Kremlin. Son offensive contre son voisin a d'ores et déjà convaincu la Finlande et la Suède de rejoindre l'Otan.
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